Un tiers de l’économie mondiale serait semble-t-il menacée par le changement climatique à en croire ce qui est évoqué à travers le rapport d’étude de la société Maplecroft, un cabinet d’études britannique.
Le cabinet fait un constat qui dresse la liste des pays mais aussi des villes qui sont les plus menacées au monde par le réchauffement climatique, les inondations ou encore par le phénomène de sécheresse, en bref des éléments climatiques qui pourraient être de véritables obstacles au développement économique.
Les villes les plus à risque climatiquement parlant sont tout d’abord Dacca, le capitale du Bangladesh, au second rang nous avons Bombay, le cœur économique de l’Inde, vient en troisième position la ville de Manille, capitale des Philippines, puis Calcutta une autre ville d’inde ainsi que Bangkok la capitale Thaïlandaise.
Récemment nous avons vu d'importantes inondations dans les villes de Yangon en 2008, Bangkok en 2011 et Manille en 2012, ces évènements pourraient devenir de plus en plus fréquents avec des impacts beaucoup plus importants à l'avenir.
Les variations de températures et des niveaux de précipitations ont des effets dévastateurs sur l'écosystème et cela a directement des répercussion sur l'économie des régions concernées.
La vulnérabilité de ces villes réside dans le fait qu'il s'agit de villes sensibles économiquement parlant mais aussi du point de vue gouvernemental, les autorités ne semblent pas vraiment prêtes à soutenir des mesures efficaces afin de combattre ces éventuels évènements climatiques.Globalement ces pays ou ces régions à risque qui sont menacées par le changement climatique devraient atteindre un PIB cumulé de 44.000 milliards de dollars d’ici à 2025 ce qui représente approximativement 1/3 de l’ensemble des richesses mondiales. Le rapport de Maplecroft invite donc les pays occidentaux à éviter d’infliger un nouveau coup de frein aux pays à peine émergeants en les aidant à progresser et à établir de nouveaux programmes de réduction des risques efficaces.
Moi j'aurais plutôt tendance à dire que c'est l'économie mondiale qui menace le climat et la planète.