A l’heure actuelle nous nous interrogeons de plus en plus sur la fiscalité, étant donné que plusieurs chiffres concernant celle-ci en 2014 circulent, avec une probable augmentation des impôts.
Plus d’impôts en 2014, c’est inévitable, ce qu’il faut bien garder à l’esprit c’est qu’une partie importante de ces impôts devrait en fait remplacer des recettes qui ont été valables seulement sur l’année 2013 (et ne se reproduisant pas l’année d’après).
Donc en effet il y aura de nouveaux impôts, mais à priori le taux de prélèvements obligatoires devrait rester stable globalement en théorie.
Mais il se trouve que le ministre de l’économie et des finances français, Pierre Moscovici a annoncé que le taux de prélèvements obligatoires va lui aussi augmenter de 0,2 à 0,3%.
Cette hausse bien que pouvant paraitre légère signifierait qu’en 2014 nous aurons un record jamais vu en France du montant de ces prélèvements qui représenteraient alors 46,5 à 46,6% du produit intérieur brut (PIB).
A quoi vont ressembler ces impôts ?
Sans grande surprise nous aurons d’un côté la TVA qui va croitre.
Plusieurs niches fiscales vont être concernées par la taxation, peu de détails ont été donnés concernant cette mesure mais cela devrait rapporter environ 2 milliards d’euros.
Les prélèvements sociaux qui ne concernent pas le budget de l’Etat mais le budget de la sécurité sociale vont eux aussi être concernés, on parle notamment de quelques pistes sur les retraites avec une potentielle hausse des cotisations des retraites (se traduisant par une hausse du coût du travail pour les employeurs), certains évoquent même de couper directement dans les pensions en les abaissant.
La branche famille et santé de la sécurité sociale pourraient elles aussi connaitre certains changements.
La réalité économique
L’année 2013 a été moins bonne que prévue du point de vue économique, même si nous sortons à peine du premier trimestre de l’année, ceci est prévisible.
La France ressortira de cette année encore avec des dettes et des trous à combler, par conséquent le gouvernement tente par tous les moyens de trouver des recettes supplémentaires qui seront surement supérieures aux 6 milliards d’euros dont tout le monde parle.
Beaucoup d’intentions concernant les dépenses ont aussi été annoncées, mais pour le moment rien de concret ni quelconque nouvelle information n’a été révélée aux Français.
Comment interpréter cette hausse des impôts ?
Les Français disent STOP, ils en ont marre et pensent que ces hausses d’impôts à répétition sont un danger, ils pensent qu’il faut vraiment arrêter de prendre des décisions politiques par le biais de la macroéconomie sans porter attention à l’impact qu'il pourrait y avoir sur les agents économiques (contribuables) de manière individuelle.
Comment les ménages, les entreprises vont réagir face à tel choix ?
C’est la question qu’il faudrait se poser avant de prendre ce type de décisions.
La fiscalité connue en 2013 en plus des mesures qui pourraient être prises en 2014 ne font que tuer la confiance des agents économiques en l’avenir.
Résultat des courses, les ménages consomment moins, les entreprises déstockent et freinent les embauches, les investisseurs n’investissent plus.
Nous arrivons à un moment où l’impôt devient tellement important qu’il est contreproductif, ce qui pourrait avoir un effet contraire à l’objectif initial avec des recettes fiscales qui baissent de plus en plus au lieu d'augmenter.
La solution est donc de faire un choc de compétitivité par la baisse des dépenses, les agents économiques pourraient ainsi réagir face à cette baisse des dépenses en se disant que par conséquent les impôts vont surement eux aussi baisser, ainsi ils vont continuer de consommer et moins épargner.
Un choc de consommation pourrait aussi être une possibilité mais il est difficile de pousser les gens à consommer lorsqu’il y a trop d’impôts et de taxes, ils préfèrent épargner leur argent car ils craignent l’avenir, plutôt que de consommer.
