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Les tabous autour du chômage

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Le triste record du nombre de chômeurs a été battu en France, après 23 mois de hausse consécutifs la France comptabilise 3,224 millions de demandeurs d'emplois, avec de tels niveaux de chômage il est temps d’attaquer certains tabous !

La préférence pour le chômage

Il s’agit d’une exception typiquement française, avec la dualité entre les insiders et outsiders (en économie) les CDI et les CDD,  ¾ de CDI contre ¼ de CDD, et le fait de toujours avoir ajusté la masse salariale par l’emploi à partir de 1990 sans jamais parler des salaires, la France a fait le choix du chômage de masse.
C’est un débat de société dont on ne parle que trop peu souvent, vaut-il mieux avoir des gens qui sont au chômage et indemnisés par l’Etat ou des gens qui sont dans l’emploi avec une partie d’entre eux qui sont très mal payés ? Telle est la question.
 

Le SMIC, créateur de chômage

C’est tout à fait vrai, mais que partiellement, certains pays comme par exemple l’Italie n’ont pas de SMIC mais comptabilisent tout de même beaucoup de chômeurs.
Il est aussi vrai que des jeunes ne disposant d’aucune qualification, ni d’expérience professionnelle, n’ont pas une productivité suffisante pour être payé ne serait-ce qu’au niveau du SMIC, de plus les hausses du SMIC les écartent de plus en plus du marché de l’emploi.
Il existe pourtant une solution étant l’arrêt du salaire minimum en faveur du revenu minimum.
Cette solution reviendrait à fusionner l’ensemble des aides sociales fournies par la France dans un nouvel ensemble qui serait le mariage du RSA et de la prime pour l’emploi, ce qui formerait un complément de revenu pouvant être attribué en plus du revenu d’activité afin que chacun puisse bénéficier d’un revenu convenable, toutefois c’est une piste qui n’a pas encore été explorée.
 

Les allocations chômage dissuadent le retour à l’emploi

C’est encore une vérité, ces allocations souvent généreuses et beaucoup de personnes préfèrent en disposer plutôt que d'aller retourner travailler.
Selon l’institut des politiques publiques plus les indemnités accordées durent longtemps, plus les personnes concernées mettent du temps à revenir dans l’emploi.
La solution n’est pas de procéder à une coupe de ces indemnités, les personnes qui ont vraiment beaucoup de difficultés à retrouver un emploi pourraient obtenir plus d’aides, les autres qui ont plus de chance de retrouver du travail rapidement devraient à contrario bénéficier des moins d'aides.
En tout cas, face à un niveau d’indemnisation (aides sociales) commun et face à ce que rapporte un petit salaire, les chômeurs vont souvent basculer vers le choix des minimas sociaux qui semblent plus intéressants pour eux.
 

Doit-on penser comme Mitterrand ? 

L’ex président français disait que la France a tout essayé contre le chômage mais bien sûr que non.
S’il y a une chose évidente qui manque à la France pour inverser la courbe du chômage c’est la croissance, pour avoir de la croissance il nous faut de l’investissement, et donc des capitaux.
Tout a en revanche été fait pour taxer et décourager le capital, il faudrait tout simplement tenter de faire l’inverse, cela pourrait être une solution au chômage français.
 

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  1. Tout a fait, mais surtout ne pas faire fuir la richesse aurait été plus judicieux..............

  2. Quand je pose la question à mon voisin:" qu'est ce qui vaut faire pour avoir du travail?: Créer de la richesse ou créer des emplois" Sa réponse créer des emplois!!!! Pour créer des emplois, il faut tout d'abord créer de la richesse: c'est sine qua non

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