Cette idée préconçue fait souvent l’objet de nombreux débats entre ceux qui pensent que c’est une vérité absolue et les autres qui vont à l’encontre de celle-ci.
Les travaux de deux économistes de l’Université de Stockholm permettent de mettre en évidence le contraire.
Bien entendu il ne s’agit d’indemniser fortement les chômeurs et d’abandonner tout contrôle sur eux, mais dans cette étude ces économistes arrivent à montrer que :
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Des indemnités de chômage élevées permettent par exemple de financer la recherche d’un emploi.
Il faut savoir que la recherche d’un emploi n’est pas sans coût, le demandeur d’emploi doit faire des démarches, doit se déplacer, doit faire garder ses enfants pour passer des entretiens ou rechercher une entreprise, il doit aussi envoyer plusieurs dizaines de CV et lettres de motivations ou encore avoir recours à des cabinets spécialisés.
La conclusion de ceci est que nous avons une chance de retrouver du travail lorsque nous avons eu les moyens d’en rechercher un correctement.
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Le second point souligné dans cette étude est que ces aides avantageuses sont un peu plus optimales d’un point de vue macro-économique.
Car lorsque nous sommes indemnisés nous avons tendance à vouloir trouver un travail pas forcément à notre mesure plutôt que quelqu’un qui a de hauts diplômes et qui ne va pas accepter le premier emploi qu’on lui propose. Ce second cas correspond à un gaspillage de compétences que nous ne retrouvons pas chez les chômeurs indemnisés qui vont se donner les moyens de chercher un job et accepteront rapidement ce qui leur est proposé.
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Enfin la solution des indemnisations élevées a fait ses preuves.
Nous avons pu le constater par exemple au Danemark où les indemnisations étaient très élevées, le niveau maximum de celles-ci pouvait atteindre 90% de l'ancien salaire du chômeur sur un lapse de temps assez long, mais avec une rotation de la main d’œuvre, cette flexibilité fait donc que personne n’a peur de se retrouver au chômage
Nous entendons souvent l’idée que lorsqu’un chômeur est bien indemnisé il va prendre plus de temps pour retourner au travail, en réalité c’est un peu plus complexe que cela, selon cette théorie des chercheurs suédois cela serait plutôt l’inverse.
Et vous, qu’en pensez-vous ? :)
