Globalement, les salaires des patrons du CAC40 ont été haussiers en 2014, ils ont gagnés 10% et bien évidemment les sommes engrangés par ces leaders restent astronomiques.
Une rémunération annuelle moyenne de 3M€
Le patron de France le mieux payé en 2014 a gagné plus de 8 millions d’euros, il s’agit de Chris Viehbacher le PDG de Sanofi, un groupe pharmaceutique, le patron de L’Oréal figure au second rang des patrons les mieux payés du CAC40, ses revenus ont été de 8,1 millions d’euros en 2014, il est suivi par le patron de Renault, Carlos Ghosn dont le revenu a triplé en 2014 pour atteindre 7,1 millions d’euros. Ces salaires des grands patrons du CAC40 comprennent les salaires fixes en plus des salaires variables et des actions gratuites.
La rémunération moyenne des patrons du CAC40 en 2014 a été de 3 millions d’euros, ce qui équivaut à 250.000€ mensuels et représente 220 fois le SMIC (un écart qui ne cesse d’augmenter) !
L’excès de transparence pousse à la hausse des salaires
Enrayer cette inflation par l'encadrement des salaires des PDG du CAC40, c’est ce que l’on a voulu faire en imposant la transparence, c’est-à-dire dévoiler publiquement à l’euro près combien gagnent les patrons du CAC40. En imposant cette transparence l’idée était d’encourager à la retenue des grands patrons sur leurs rémunérations mais l’effet a été inverse, les grands patrons ont ainsi pu comparer entre eux leurs rémunérations.
A titre d’exemple Henri Proglio, le patron d’EDF ne gagne « que » 400.000€ par an, c’est une somme qui vous parait très certainement élevée mais qui est quand même 20 fois inférieure à celle perçue par le patron de Sanofi. Autre exemple, celui de Stéphane Richard, le patron d’orange, il est classé au 39ème rang des salaires des patrons du CAC40, sa rémunération annuelle est de 1,3 millions d’euros mais être avant dernier d’un tel classement peut paraitre inhabituel lorsque l’on a toujours été premier de la classe. On comprend ici que ce genre de classement peut en effet poser quelques problèmes d’égo et que l’excès de transparence peut être contreproductif, pousser à la comparaison et créer une course à la rémunération dans le cas présent.
