Le géant technologique américain Google est poursuivi par Bruxelles au terme de 5 années d’enquête, la Commission Européenne accuse Google d’abus de position dominante. Si Google vient à être condamné il risquerait une perte qui pourrait aller jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires, cela représenterait approximativement la somme colossale de 6 milliards d’euros.
Les accusations de Bruxelles sont-elles fondées ?
Le fait de « position dominante » crève les yeux puisque selon les statistiques 93% des recherches sur internet en Europe se font depuis Google et ce dernier domine 30% du marché de la publicité, jusqu’ici tout va bien, c’est l’abus de position dominante qu’il sera nécessaire de prouver. Les autorités de la concurrence aux Etats-Unis se sont posées les mêmes questions et ont porté les mêmes accusations contre Google en 2012 et finalement tout a été classé sans suites en 2013 sans explications convaincantes.
Pourquoi attendre 5 années avant d’agir ?
Il se trouve que Google fait de plus en plus peur, l’histoire de l’abus de position dominante c’est ce que l’on pourrait caractériser comme étant l’écume de la vague, c’est trouver un biais juridique pour tenter de faire reculer Google mais le sujet est en réalité beaucoup plus vaste.
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Premièrement, l’Europe a un réel retard dans le secteur numérique et essaie de « montrer les muscles », c’est du moins l’argument qu’avance le président des Etats-Unis, Barack Obama qui considère que l’Europe est en train de s’en prendre à Google pour « expier son échec dans le numérique » dit-il.
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En second lieu vient l’inflation de la facture Google pour les boites du web, sachez qu’une boite du web qui a besoin d’exister sur Google pour vivre paie une facture pour son référencement qui ne cesse d’augmenter avec une inflation complètement démesurée.
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Troisième élément, Google est omniprésent dans nos vies, la maison ou encore la voiture est connectée, tout est googlisé.
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Autre élément particulier, ce fort intérêt que porte Google aux NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives), petit à petit Google se met à acheter les start-up les plus futuristes, la société se paie les meilleurs talents afin d’être le leader partout, dans la robotique, dans l’intelligence artificielle et même leader dans la lutte contre la mort, il s’agit du projet très sérieux de Calico, une filiale de Google tout comme 23andMe qui l’est aussi et qui travaille sur le séquençage de l’ADN !
Google, une entreprise exceptionnelle !
Comme nous pouvons le constater, Google n’est pas une entreprise comme les autres, elle est extraordinaire, l’Europe ne s’attaque pas à une simple entreprise mais à une géant technologique omniprésent dans notre quotidien. Google va-t-il parvenir à passer au travers de ces accusations de la Commission Européenne ?
En attendant nous rappelons que l’action de l’américain Google côte actuellement au NASDAQ sous la valeur GOOG au cours de 534$, le broker forex eToro offre la possibilité de spéculer sur le cours de cette action tout comme les brokers d’options binaires régulés comme 24Option ou encore AnyOption proposant le trading simplifié sous la forme des options binaires.
