Le 15 septembre 2008, il y a maintenant cinq années la banque Lehman Brothers qui était une banque d’investissement multinationale qui proposait ses services financiers depuis son siège social social de New-York et ses autres bureaux régionaux situés dans les plus grandes capitales économiques et financières du monde telles que Londres (La City) ou encore Tokyo au Japon fut déclarée en faillite.
La faillite de cet acteur clé des marchés financiers américains va découler sur l’une des crises financières les plus graves qu’il soit des XX et XXIème siècles.
Cette crise a principalement remis en cause le modèle d’autorégulation sur lequel est basé le marché, cinq années plus tard le secteur bancaire semble avoir tiré quelques conclusions de cette crise ayant servi de leçon même si un grand nombre de problèmes est encore à résoudre.
L’un des analystes financiers de l'institution financière néérlandaise Rabobank, Olivier Burrows s’est exprimé sur le sujet, il évoque le cas des banques françaises, selon lui ce qui fonctionne pour le système français ne sera pas forcément adapté au système bancaire des pays voisins, les systèmes bancaires allemands et italiens sont chacun bien distincts les uns par rapport aux autres, ainsi on constate qu’il y a différentes façons de sauvegarder un système bancaire sein et les mesures à prendre pour y parvenir sont à adapter en fonction de chaque pays.
En Espagne par exemple le nombre caisses locales ayant rencontré de graves difficultés financières a été très important ces derniers temps, leur nombre a donc été réduit de manière considérable, on les compte désormais au nombre de 45 environ, alors que dans d’autres pays européens comme en Allemagne des milliers de banques sont toujours présentes sur le territoire et ne connaissent pas la crise.
Le monde de la finance de cesse d’évoluer, c’est un environnement particulièrement fragile, les régulateurs des marchés financiers internationaux comme la SEC, la CFTC, ou encore la CySEC par exemple (qui régulent les brokers forex et les brokers d'options binaires) sont donc contraints de le prendre en main, ils bénéficient également du soutien politique dont les acteurs majeurs ont eux aussi compris qu’il fallait diriger et administrer les marchés financiers internationaux.