Membre très actif
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Parlons d’abord, de la tendance avérée en cours de réalisation qui est plus simple à appréhender et nous reviendrons ultérieurement sur l’initiation des positions, qui est le moment le plus délicat à mon sens.
En effet, choisir méticuleusement son point d’entrée est d’une importance capitale, car
c’est cela qui détermine le rapport bénéfice/risque et, par conséquent, la faisabilité de l’opération.
Hors trouver le bon point d’entrée est plus du domaine de "l’art" alors que le point de sortie est du domaine de la discipline, et, si l’on n’est pas discipliné et bien il suffit de laisser faire automatiquement ses stops.
En cours de tendance, le marché évolue par phases d’impulsion qui se font dans le sens de la tendance alternant avec des phases de correction, dans le sens contraire du mouvement principal. Une fois que le marché a « respiré », il devrait reprendre son mouvement initial, par une nouvelle période d’impulsion, qui, si la tendance est bien saine, devrait nous amener à un nouvel extrême.
Règle importante : c’est la faculté à produire un nouvel extrême suite à une phase de consolidation, qui témoigne de la vitalité de la tendance.
Autrement dit, c’est l’aptitude du marché à former un nouveau plus haut (en tendance haussière) ou un nouveau plus bas (en tendance baissière) à chaque phase d’impulsion qui va définir l’existence d’une tendance, haussière ou baissière.
De même, les périodes de correction ou de reflux pendant lesquelles le marché se « repose » ne doivent pas, dans l’idéal, remettre en cause les acquis de la tendance. Il ne faudrait pas en conséquence observer de mouvement de reflux au-delà de l’origine de la dernière phase d’impulsion.
Ainsi, nous pouvons énoncer le principe suivant qui est le fondement même de cette méthode de
placement des stops. Dans un marché tendanciel, après une phase de consolidation, l’émergence d’une nouvelle phase d’impulsion sera attendue, dès que le niveau extrême de la précédente phase d’impulsion sera débordé en clôture. À
ce moment-là seulement, et pas avant, vous serez autorisé à mettre un stop sur le niveau du point extrême atteint par la dernière phase de correction, extrême dans le sens inverse de la tendance principale.
Ainsi, pour être plus clair, dans un marché haussier, lorsque après une phase de consolidation/correction, le mouvement de hausse se reprend et déborde en clôture le plus haut précédent, vous êtes dans une nouvelle phase d’impulsion et le point le plus bas de la période de correction précédente sert de niveau de support, sous lequel vous mettrez votre stop.
Ce stop ne devra pas être déplacé tant qu’une nouvelle phase d’impulsion (dépassement
du dernier plus haut en clôture) ne se sera pas produite.
Dans une tendance baissière, les impulsions se font à la baisse et les corrections sont haussières. À l’issue d’une correction haussière, si une nouvelle vague baissière apparaît et déborde en clôture le plus bas de la précédente vague de baisse, vous êtes autorisés à mettre un stop, juste au-dessus du plus haut atteint par la vague de correction haussière immédiatement précédente. Et ainsi de suite.
Vous comprendrez par conséquent, que dès que votre stop peut enfin être positionné au-dessus de votre prix d’achat (à la hausse) ou en dessous de votre prix de vente (à la baisse), vous ne risquez plus rien, sauf, si vous aviez la mauvaise idée d’aller déplacer votre stop en séance, ce qui arrive en pratique. Retenez bien ce commandement : « Tu ne déplaceras point tes stops en cours de séance » (dans le cadre de l’utilisation de graphiques quotidiens).
Par habitude, je ne place pas le stop juste sur l’extrême mais un peu au-delà, soit un peu plus bas sous un chiffre rond pour le stop vente ou un peu plus haut au-dessus d’un chiffre rond, pour le stop de rachat de short.
Cette méthode s’applique essentiellement en gestion daily sur plusieurs semaines, mais peut être exploitée et optimisée en swing trading avec des courbes intraday.
Dans ce cas, les clôtures à considérer sont celles correspondant à l’unité de temps choisie. Par exemple, pour un graphique intraday en 60 minutes, on prendra en compte les clôtures horaires. Cependant, sur des unités de temps trop courtes, elle peut être mise en défaut du fait d’une plus grande volatilité.