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Voyons maintenant en pratique la méthode et reprenons le schéma théorique d’une tendance haussière telle figurée sur le premier schéma.
(voire image jointe)
Les chiffres représentent les niveaux de cours, les lettres, le timing de positionnement. L’important est de bien observer non seulement le niveau de la mise en place des stops mais surtout à quel moment la faire.
Admettons que la position à l’achat soit prise quelque part entre (2) et (3), le plus
classiquement en (A2) une fois que le plus haut précédent (1) est débordé, ceci correspondant à
une cassure de résistance. Dès que ce niveau est débordé, en clôture de la période considérée, le stop est positionné sous le point (2), qui est le plus bas de correction précédent et qui a vocation à servir de support. Ce stop ne sera ensuite déplacé que lorsque le plus haut (3) sera à son tour
débordé. À ce moment-là seulement, au moment où l’action cote (B4) (en clôture en cas de
graphique quotidien), votre stop initialement en (2) sera remonté en (4).
On peut alors remarquer quelque chose d’extraordinaire : votre stop se trouve situé au-dessus de votre prix d’achat, vous ne risquez plus rien (ou presque), si toutefois vous avez la sagesse de passer outre vos émotions et de laisser ce stop en place.
Celui-ci ne sera déplacé que lorsque le point (5) sera à son tour débordé, signant la formation d’un plus haut en cours (C6). L’atteinte du point (C6) autorisera le
déplacement du stop sous le plus bas de consolidation précédent. Le stop sera donc positionné en (6) à l’instant C6.
À un moment donné, la tendance va bien sûr finir par s’épuiser, ce qui va se manifester par l’incapacité à former un nouveau plus haut. Dans ce cas précis, la règle va changer. Dès qu’un premier moins haut apparaît, ici au point (9), et qu’une baisse s’amorce, le stop sera immédiatement rapproché au point (8) qui est le dernier support connu.
En effet, l’incapacité à former un nouveau
plus haut associé au dépassement du dernier plus bas (8) de correction signe habituellement la fin de la tendance haussière. Bien sûr, il y a des exceptions, mais nous travaillons ici en mode prospectif et personne ne peut savoir ce qui va exactement se passer.
Peut-être la tendance continuera
malgré ce comportement, mais cela ne sera pas le plus souvent le cas. Il n’y a pas d’état d’âme à avoir et la méthode proposée doit s’appliquer avec rigueur. Le rapprochement du stop en fin de mouvement et uniquement dans le cas d’un moins haut, permettra de protéger l’essentiel des gains tout en laissant une chance à la tendance de retrouver un second souffle.
Cette façon de faire n’est qu’un compromis et ne permettra pas ni d’entrer au plus bas, ni de
vendre au plus haut. Elle permet cependant de conserver les positions gagnantes assez longtemps pour tirer profit de la plus grande partie d’une tendance avérée.
Voyons maintenant en pratique la méthode et reprenons le schéma théorique d’une tendance haussière telle figurée sur le premier schéma.
(voire image jointe)
Les chiffres représentent les niveaux de cours, les lettres, le timing de positionnement. L’important est de bien observer non seulement le niveau de la mise en place des stops mais surtout à quel moment la faire.
Admettons que la position à l’achat soit prise quelque part entre (2) et (3), le plus
classiquement en (A2) une fois que le plus haut précédent (1) est débordé, ceci correspondant à
une cassure de résistance. Dès que ce niveau est débordé, en clôture de la période considérée, le stop est positionné sous le point (2), qui est le plus bas de correction précédent et qui a vocation à servir de support. Ce stop ne sera ensuite déplacé que lorsque le plus haut (3) sera à son tour
débordé. À ce moment-là seulement, au moment où l’action cote (B4) (en clôture en cas de
graphique quotidien), votre stop initialement en (2) sera remonté en (4).
On peut alors remarquer quelque chose d’extraordinaire : votre stop se trouve situé au-dessus de votre prix d’achat, vous ne risquez plus rien (ou presque), si toutefois vous avez la sagesse de passer outre vos émotions et de laisser ce stop en place.
Celui-ci ne sera déplacé que lorsque le point (5) sera à son tour débordé, signant la formation d’un plus haut en cours (C6). L’atteinte du point (C6) autorisera le
déplacement du stop sous le plus bas de consolidation précédent. Le stop sera donc positionné en (6) à l’instant C6.
À un moment donné, la tendance va bien sûr finir par s’épuiser, ce qui va se manifester par l’incapacité à former un nouveau plus haut. Dans ce cas précis, la règle va changer. Dès qu’un premier moins haut apparaît, ici au point (9), et qu’une baisse s’amorce, le stop sera immédiatement rapproché au point (8) qui est le dernier support connu.
En effet, l’incapacité à former un nouveau
plus haut associé au dépassement du dernier plus bas (8) de correction signe habituellement la fin de la tendance haussière. Bien sûr, il y a des exceptions, mais nous travaillons ici en mode prospectif et personne ne peut savoir ce qui va exactement se passer.
Peut-être la tendance continuera
malgré ce comportement, mais cela ne sera pas le plus souvent le cas. Il n’y a pas d’état d’âme à avoir et la méthode proposée doit s’appliquer avec rigueur. Le rapprochement du stop en fin de mouvement et uniquement dans le cas d’un moins haut, permettra de protéger l’essentiel des gains tout en laissant une chance à la tendance de retrouver un second souffle.
Cette façon de faire n’est qu’un compromis et ne permettra pas ni d’entrer au plus bas, ni de
vendre au plus haut. Elle permet cependant de conserver les positions gagnantes assez longtemps pour tirer profit de la plus grande partie d’une tendance avérée.