Depuis quelques mois déjà les coupes automatiques au niveau des dépenses publiques ne cessent de plomber le produit intérieur brut des Etats-Unis, en moyenne on relève au compteur 1% de croissance en moins chaque trimestre, Barack Obama s’est rendu en terre conquise dans l’Illinois dans le but de signaler l’inertie dont fait preuve Washington et de sa chambre des représentants qui est composée essentiellement de républicains.
Des données statistiques qui redonnent confiance
Les chiffres d’Obama sont rassurants, il s’appuie sur une création d’approximativement 200.000 emplois supplémentaires sur une base mensuelle depuis le premier mois de l’année ainsi que sur l’indice du PMI qui se situe au plus haut, il indique ici la santé de l’industrie manufacturière et il faut avouer qu’elle semble plutôt bonne étant donné que l’indice a été mesuré à 53,2 points pour ce mois-ci (au-delà de 50 -> industrie en croissance), c’est sa meilleure performance depuis ces quatre derniers mois.
Nous pouvons également ajouter à ces bons chiffres les performances satisfaisantes relatives au marché de l’immobilier, il repart lui aussi à la hausse, les ventes de logements neufs progressent de 8,3% tout en tenant compte des variations saisonnières, c'est relativement bien tout en progressant de plus de 38% par rapport au mois de Juin 2012 ce qui est tout simplement du jamais vu depuis plus de 20 ans (1992).
Mettre la pression sur les républicains
C’est la mission principale de Barack Obama.
Malgré des chiffres globaux satisfaisants le président américain rencontre quelques tensions avec les républicains qui sont accusés par lui-même de pousser les Etats-Unis au bord du défaut de paiement en tentant de réduire au maximum les dépenses publiques et c’est ce qu’il dénonce actuellement.
Nous pouvons aussi noter que les derniers sondages réalisés par le célèbre quotidien national américain traitant de l’activité économico-financière témoignent du fait que plus de 8 américains sur 10 (précisément 83%) ont une opinion négative du congrès américain et ne lui portent pas beaucoup d’estime, Barack Obama quant à lui n’est pas non plus favorisé par cette situation sa côte de confiance diminue légèrement de 3% par rapport au mois précédent passant ainsi de 48% à 45% en juillet, Obama devrait donc tenir ses engagements dans le but de faire remonter sa côté, de revoir le plan budgétaire et de contribuer un peu plus à la bonne santé économique du pays.
