Au Kenya, nous sommes actuellement en période de scrutin, les Kenyans se sont dans la nuit d’hier rassemblés afin de voter pour les élections dites « générales » du pays.
La situation actuelle du Kenya
Rappelons que lors de ces élections ont souvent lieu quelques incident, comme lors des élections présidentielles datant de l'année 2007, elles ont déclenchés des émeutes aux quatre coins du pays, à la suite de cela l’économie du Kenya avait été fortement impactée.
Nous pouvons donc nous poser la question, « Qu’en est-il maintenant ? »
Et bien, du point de vue économique, le Kenya se porte de mieux en mieux,
Les chiffres de la Banque Mondiale parlent d'eux même et nous montrent en effet que la situation s’améliore;
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l’économie du pays est toujours en phase de croissance, avec un produit intérieur brut (PIB) qui à la fin de l’année 2013 devrait selon les estimations, gagner plus d’un point par rapport aux chiffres de 2011, passant ainsi de 4,4% de croissance à 5,6%.
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La hausse des prix connait un fort ralentissement, avec un taux d’inflation qui était de 14% en 2011, les chiffres pour l’année 2012 n’ont pas encore été libérés, mais toutefois ils devraient descendre à 10%, et si l’on se projette un peu plus loin dans l’avenir, ceux de 2013 devraient passer sous la barre des 6% à en croire les prévisions.
Une économie banalisée
Les indicateurs économiques que nous venons de voir précédemment, à savoir le PIB et la taux d’inflation reflètent la bonne situation économique du pays mais son économie reste par ailleurs très peu diversifiée.
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La population Kenyane travail pour près de 2/3 d’entre elle dans le secteur agricole (60%)
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L’économie de service représente à peine 1/3 de l’activité économique (32%)
- Le secteur économique industriel représente quant à lui moins de 7% de l’économie du pays.
Les limites de ce développement
Le Kenya doit faire face à des freins qui l’empêchent de profiter pleinement de son essor,
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Tout d'abord, un taux de chômage affolant, plus de 40% de la population est considérée comme étant sans emploi..
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Vivent sous le seuil de pauvreté, 45% des Kenyans,
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Les limites sont aussi directement liées à l’environnement climatique avec les nombreuses sécheresses qui frappent le pays, ce qui est nuisible à son économie puisque comme nous venons de le voir, 2/3 d’entre elle dépend de l’agriculture.
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L’instabilité politique et sociale n’améliore pas les choses, et n’attire pas les investisseurs étrangers, bien au contraire, elle les fait même fuire.
