
Nous avons hier évoqué le refus britannique d’appliquer la taxe sur les transactions financières, aujourd’hui c’est un nouveau désaccord qui voit le jour entre la Grande Bretagne et l’Union Européenne.
Le leader britannique et premier ministre anglais, David Cameron se met à dos les 26 autres membres de l’union.
Le britannique a proposé qu’en cas de victoire aux prochaines élections législatives il promet à son peuple de mettre en place un referendum portant sur l’appartenance de la Grande Bretagne à l’UE.
David Cameron présente alors plusieurs arguments qui expliquent son projet :
- Selon lui, son pays souffrirai considérablement de la crise de l’Euro
- L’euro, une monnaie dont la Grande Bretagne ne se sert même pas
Son pays aurait alors tout à gagner à quitter l’Europe des 27 ou du moins à revoir les termes de son appartenance au groupe.
Cette décision radicale fait naître des critiques en europe,
notamment celle du premier ministre fédéral des affaires étrangères d’Allemagne, Guido Westerwelle qui déclare que Londres ne peux pas choisir à la carte les conditions de son appartenance à l’union européenne.
Mais aussi des réactions venant de l’île britannique même, plus précisément du propre parti de David Cameron, le parti conservateur, qui déclare que le pays a besoin de l’aide européenne économiquement parlant, sous peine de voir sa situation économique se dégrader.
Propos qui ont retenu l’attention des adversaires politiques du premier ministre, qui veulent maintenant s’en servir contre lui, il pourrait alors rapidement revenir sur sa décision et abandonner ce projet.