Cette taxe sur les transactions financières et monétaires, également appelée la TTF ou encore la taxe Tobin, il s’agit vraisemblablement du serpent de mer européen en matière de fiscalité, cette taxe est très souvent discutée mais jamais votée, il se trouve que les négociations ont repris cette semaine à Bruxelles et des changement de mesures relatives à la taxation des transactions financières ont été évoquées. Cette taxe Tobin, au nom d’un prix Nobel d’économie qui en avait eu l’idée en 1972, semble intéresser à l’heure actuelle 11 pays européens, parmi eux l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, le France et l’Espagne, quant à elle la Grande Bretagne ne fait pas partie des volontaires, l’idée étant donc de taxer les comportement spéculatifs.
Le projet avance particulièrement lentement, il y a un an la commission européenne avait émis une première proposition de taxation à hauteur de 0,1% sur les actions et les obligations et de 0,01% sur les produits dérivés, des instruments financiers qui aujourd’hui sont majoritaires et sont à l’origine de forts mouvements spéculatifs, avec cette hypothèse la taxe Tobin aurait rapporté aux Etats la somme de 35 milliards d’euros chaque année, mais hier à Bruxelles c’est un projet beaucoup moins ambitieux qui est r ressorti des discussions.
On propose désormais la taxation des actions et non plus celle des obligations, en ce qui concerne les produits dérivés seulement un certain type d’entre eux seraient concernés par l’impôt car les Etats craignent de pousser les investisseurs à délocaliser, le France notamment qui est très en pointe sur ce marché, avec cette nouvelle mouture la taxe Tobin ne rapporterait plus 35 milliards d’euros par an aux Etats mais seulement plus que 7 milliards d’euros par an. Les discussions quant à cette taxe se poursuivent mais l’idée serait de voter quelque chose de concret avant les élections européennes qui sont prévues au mois de mai.
