Nous avons eu toute une série de statistiques publiées dans le calendrier économique la semaine dernière aux Etats-Unis, des chiffres qui dans la plupart des cas se sont avérés décevants et donc en-dessous des attentes du marchés et des analystes, cela a été constaté par exemple en ce qui concerne les ventes au détail, l’emploi ou encore l’indice des prix à la production (IPP), par conséquent cela fait craindre à bon nombres d’analystes que la croissance américaine pour ce second trimestre ne sera pas aussi soutenue que prévu.
Lors de ces dernières semaines les économistes ont revus à la baisse leurs prévisions de 3,9% à 3,7% de croissance mais peut-être ont-il encore vu trop grand en ce qui concerne la performance des Etats-Unis et vont-ils devoir réviser à la baisse ce mois-ci ce chiffre qu’est le PIB.
Quoi qu’il en soit les intervenants de marché ont repéré beaucoup de bonnes nouvelles en progressant mais en revanche si les déceptions qui concernent l’économie américaine se poursuivent et finissent par se valider nous pourrions alors assister au cours de cet été 2014 à un important mouvement de correction et de prise de bénéfices sur les marchés américain, ce qui se traduirait graphiquement parlant par une chute importante du cours du dollar américain.
D'un point de vue technique la paire de devises EUR/USD, qui oppose les devises européennes et américaines et qui est disponible au trading chez les brokers forex et les brokers d’options binaires, s'est pas mal décomposé ces deux derniers mois pour venir trouver un certain appui sur le niveau de prix 1.3500 la semaine dernière. Si nous cassons ce niveau de prix significatif le marché devrait chuter de manière significative dans la partie inférieure du graphique cela signifierait une perte de valeur de l'euro et un gain du dollar américain, à l'inverse si le niveau de prix 1.3500 résiste et propulse le cours dans la partie supérieure du graphique cela serait synonyme de gain pour l'euro et de perte pour le dollar et collerait alors avec le scénario négatif prévu par bon nombre d'analystes étant donné les mauvaises statistique économique en provenance des Etats-Unis.
