
Les « dark pool » sont dans le collimateur de l’autorité de régulation des marchés financiers américaine SEC, celle-ci a annoncé qu’elle allait enquêter sur les plateformes via lesquelles les investisseurs institutionnels peuvent échanger de gros blocs d’actions de gré à gré. Ces « dark pool » ou bourses de l’ombre, progressent de plus en plus vite et envahissent les marchés, il s’agit d’une pratique opaque du monde de la finance, ce sujet est maintenant sur la place publique depuis plusieurs mois étant donné que les « dark pool » ne sont soumises à aucune réglementation ni obligation d’identification (garantissant l’anonymat des traders) et celles-ci reflètent beaucoup d’ondes d’opacité de suspicion, pour couper court aux polémiques les autorités financières américaines songent à prendre des mesures radicales sur ces marchés bien particuliers que sont les « dark pool ».
Il y de nombreuses questions que nous pouvons nous poser vis-à-vis de ces fameuses « dark pool », cela porte-t-il atteinte aux intérêts des petits portefeuilles (traders retail) et cela génère-t-il des disfonctionnement généraux sur les marchés ? Toutefois la question de supprimer les « dark pool » n’est pas à l’ordre du jour car dans un premier temps elles représentes approximativement un sixième de l’ensemble de l’activité boursière avec des échanges qui se sont portés à plus de 100 milliards de dollars selon les données statistiques de 2012, une suppression des « dark pool » pourrait dérégler de manière considérable les marchés financiers, et notons également que certains investisseurs ne peuvent pas intervenir sur les marchés financiers en toute transparence et divulguer à leurs concurrents leurs stratégies d’où la nécessité de conserver les « dark pool », en dehors de leur suppression beaucoup de spécialistes pensent qu’il serait préférable d’opter pour la mise en place de nouvelles réglementation en ce qui concerne ceci dans le but de redonner aux marchés actions tous leurs crédits.