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Pétrole - Analyse hebdomadaire du 27 février au 4 mars 2011

  • Yorgo94

    Les options sur le brut on atteint ce vendredi leur plus haut niveau à la clôture des cotations en 29 mois, la poursuite des violences en Afrique du Nord et au Moyen-Orient alimentant les craintes d'une interruption des fournitures provenant des pays producteurs de la région.

    Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour avril se sont échangés à 105.09 USD le baril à la fermeture des marchés de vendredi, gagnant 7.8% sur la semaine.

    Ils avaient bondi ce jour-là de 3.2% pour culminer à 105.15 USD, leur cours le plus élevé depuis la fin septembre 2008, les rebelles armés ayant continué à se heurter aux forces de l'ordre près de Ras Lanuf, un terminal pétrolier de première importance situé dans l'est du pays, tandis qu'Al Jazeera annonçait que le port de Zuetina, situé dans la même région, était en feu.

    La crainte que les troubles qui ont secoué le Moyen-Orient le mois passé ne s'étendent à l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial d'or noir, a également tiré les prix vers le haut.

    L'Arabie Saoudite reste le plus gros exportateur parmi les membres de l'OPEP, et produit environ 8.4 millions de barils quotidiens.

    Goldman Sachs a déclaré dans son rapport de vendredi sur la Libye que le pays, qui était auparavant "un pays producteur de pétrole subissant des émeutes" avait vu "son industrie pétrolière prise pour cible".

    Le broker a ajouté: "Le marché pétrolier vit actuellement dans l'angoisse d'une extension des troubles aux autres producteurs de la région, estimant que des perturbations supplémentaires crééraient des pénuries importantes et exigeraient un rationnement."

    L'Agence Internationale de l'Energie a pour sa part annoncé que les violences libyennes avaient forcé le pays à interrompre environ deux tiers de sa production.

    Les cours de l'or noir ont pris près de 20% depuis le commencement de la révolte populaire en Libye à l'orée du mois de février.

    Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour avril ont engrangé 3.7% pour grimper à 116.1 USD du baril, soit 11.01 USD de mieux que leurs homologues américaines.

    Source : FxPros
  • Yorgo94

    Le dollar U.S. était en berne face à la plupart de ses concurrents ce lundi, la hausse des prix du pétrole et la poursuite des troubles au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pesant sur les espoirs de croissance mondiale.

    En première partie de séance européenne, il a fléchi devant l'euro, l'EUR/USD gagnant 0.12% pour grimper à 1.4005.

    L'agence Moody's avait auparavant rabaissé de trois crans sa notation monétaire de la Grèce, passant celle-ci de Ba1 vers B1, avec des perspectives négatives.

    Le billet vert a également cédé du terrain à la livre sterling, le GBP/USD prenant 0.22% pour monter à 1.6306.

    Il a d'autre part subi la pression du yen mais pas celle du franc suisse, l'USD/JPY trébuchant de 0.24% pour se retrouver à 82.11 et l'USD/CHF arrachant 0.06% pour se hisser à 0.9251.

    Le premier ministre nippon Naoto Kan a par ailleurs ignoré les appels à la démission, après que Seiji Maehara, son ministre des affaires étrangères, ait abandonné son poste dimanche, portant un coup à un chef du gouvernement cherchant des fonds pour boucler le budget national.

    La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses cousines canadienne et australienne, mais pas par la néo-zélandaise, l'USD/CAD régressant de 0.24% pour aller vers 0.971, l'AUD/USD raflant 0.25% pour monter à 1.0163, et le NZD/USD se laissant grignoter 0.06% pour glisser à 0.7379.

    John Key, premier ministre de la Nouvelle-Zélande, a rappelé en début de matinée son soutien à une baisse du taux d'intérêt directeur après que le trésor public national ait annoncé que le tremblement de terre du 22 février allait réduire la croissance économique du pays de 1.5% en 2011.

    L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de 6 de ses principaux rivaux, a dévissé de 0.16%.

    Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, a prévu de prendre la parole en cours de journée lors d'une conférence publique, tandis que l'institut de recherches Sentix devrait publier un rapport sur la confiance des investisseurs dans la zone euro, et que les autorités des Etats-Unis feront connaître leurs résultats concernant les crédits à la consommation.

    Source : FxPros
  • Maka1043

    Toujours de chez FxPros, je me permet de rajouter ceci :

    Les prix du pétrole continuaient de grimper fortement lundi en cours d'échanges européens, se hissant à New York à un nouveau sommet depuis deux ans et demi, sur un marché toujours rivé sur la Libye, où de violents affrontements touchent les installations pétrolières du pays.

    Vers 12H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord s'échangeait à Londres à 117,88 dollars, en hausse de 1,91 dollar par rapport à la clôture de vendredi.

    Il se rapprochait du sommet enregistré le 24 février à près de 120 dollars, qui était son plus haut niveau depuis deux ans et demi.

    A New York le baril de "light sweet crude" (WTI) gagnait 2,22 dollars à 106,64 dollars, après avoir atteint une heure plus tôt 106,82 dollars, un prix inédit depuis fin septembre 2008.

    La situation en Libye, important exportateur de brut vers l'Europe, continuait d'exacerber la fièvre des cours du baril.

    "Si les affrontements se transforment en guerre civile sanglante, ils risquent de rendre la production libyenne de brut indisponible pour une période prolongée et d'endommager durablement les installations pétrolières" du pays, estimait Bjarne Schieldrop, analyste de la banque SEB.

    Les forces armées du colonel Kadhafi, qui tentent de reprendre la main face aux insurgés, ont mené lundi de nouveaux raids aériens contre le port pétrolier stratégique de Ras Lanouf, dans l'Est libyen, selon un journaliste de l'AFP présent sur place.

    L'Agence internationale de l'énergie (AIE) avait évalué jeudi les pertes de la production libyenne de 850.000 à 1 million de barils par jour, ce qui représente plus de la moitié de la production de la Libye avant le conflit et environ 1% de la consommation mondiale.

    "Même si le régime de Mouammar Kadhafi s'effondre rapidement, les incertitudes persisteront sur ce qui se passera ensuite", alors que l'extension des troubles à travers le Moyen-Orient "pourrait encore faire flamber les prix", poursuivait M. Schieldrop.

    Les opérateurs continuaient ainsi de surveiller la péninsule arabique, où le Yémen et le Bahreïn sont secoués depuis plusieurs semaines par un important mouvement de contestation, alors qu'en Arabie saoudite, quelques centaines de personnes ont manifesté vendredi dans l'est du pays à majorité chiite.

    Autre signe de la nervosité du marché face aux tensions dans le monde arabe, le prix de l'or -- valeur refuge par excellence --, a atteint lundi vers 12H15 GMT un nouveau niveau historique, à 1.443,50 dollars l'once.
  • Yorgo94

    La banque centrale des Etats-Unis (Fed) "a fait ce qu'elle devait faire" pour ramener l'économie américaine sur la voie de la croissance et serait malavisée d'en faire davantage, a estimé lundi un de ses dirigeants, Richard Fisher.

    "La Fed a fait ce qu'elle devait faire. Il faut désormais stimuler les entreprises pour qu'elles consacrent les liquidités [revenues en abondance grâce à la banque centrale, NDLR] à la création d'emplois pour les Américains", a déclaré M. Fisher lors d'un discours à Washington.

    "C'est une tâche qui incombe aux autorités chargées du budget, et non à la Réserve fédérale", a-t-il ajouté, selon le texte de son allocution transmis à la presse.

    Président de l'antenne de la banque centrale à Dallas (Sud des Etats-Unis), M. Fisher vote cette année lors des réunions du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC).

    "Je voterai contre tout programme qui chercherait à prolonger ou accroître le soutien monétaire considérable que nous avons déjà fourni", a ajouté M. Fisher, pour qui il est hors de question que la Fed continue de racheter des obligations du Trésor américain au-delà du 30 juin.

    La Fed s'est lancée en novembre dans un nouveau programme de création monétaire au terme duquel elle devrait avoir racheté, fin juin, pour 600 milliards de dollars de titres de dette publique américaine.

    M. Fisher a toujours indiqué avoir été très réticent à cette décision. Il craint en effet qu'en créant de la monnaie en masse (ce qu'elle fait en rachetant des titres sur les marchés), la Fed ne sème les graines d'une inflation à terme très difficile à contrôler.

    S'il est toujours "sceptique" en ce qui concerne l'"efficacité" de ces rachats, M. Fisher a cependant laissé entendre qu'il ne comptait pas remettre en cause ce programme lors de la prochaine réunion du FOMC, prévue pour le 15 mars.
    2011-03-07 15:30:02 GMT (AFP)