La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé, mercredi 18 septembre, qu'elle maintenait son soutien exceptionnel à la reprise économique. Elle va continuer d'acheter chaque mois pour 85 milliards de dollars de bons du Trésor et de titres hypothécaires, jugeant qu'un resserrement actuel des conditions financières, s'il continuait, pourrait ralentir le rythme de la reprise de l'économie et du marché du travail.
Le ralentissement de ce dispositif de soutien à l'économie américaine était fréquemment évoqué depuis quelques mois. La Fed avait laissé entendre que, en raison de la consolidation de la reprise, cette politique dite "accommodante" devrait s'arrêter ou, du moins, fortement ralentir dans les mois à venir. Les experts s'attendaient à ce que la Fed injecte désormais 75 milliards de dollars dans l'économie, contre 85 actuellement.
La Fed euphorise les marchés du monde entier
Impact sur les marchés des actions :
Le maintien des rachats d'actifs de la Fed a surpris les marchés financiers et provoqué une hausse prononcée des actions à Wall Street. L'indice SP 500 a ainsi enregistré de nouveaux records et devrait poursuivre son ascension en direction des 1775 points.
Les principales Bourses européennes ont ouvert en hausse de plus de 1% jeudi. À Paris, l'indice CAC 40 prend 1,11% à 4.216,70 points vers 9h30, son plus haut niveau depuis septembre 2008, mois de la faillite de Lehman Brothers. À Francfort, le Dax avance de 1,15% et à Londres, le FTSE gagne 1,36%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 s'adjuge 1,26%, soutenu avant tout par les secteurs cycliques et les valeurs financières.
Les Bourses des pays asiatiques développés s'affichaient elles aussi en hausse, mais moins marquée. A Tokyo, le Nikkei ne s'est adjugé que 1,8% en clôture, à 14.766,18 points. Hong Kong a terminé en hausse de 1,67% à 23.502,51 points et Sydney de 1,10% à 5.295,5 points. Séoul, Shanghai et Taipei étaient fermées pour cause de jour férié.
Impact sur les marchés des Changes:
Sur le marché des changes, le dollar a d'abord baissé face aux autres devises majeures, l'euro, la livre sterling et le yen ainsi que les métaux précieux. Une tendance qui devrait se confirmer dans les jours qui viennent car si la Fed continue de créer de la monnaie, cela dilura la valeur.
L'EUR/USD a continué sa percée à la hausse à 1.31% avec une pointe journalière à 1.3570. En raison d'un agenda économique vide aujourd'hui, la paire pourrait continuer sur sa lancée et confirmer son avancée en direction de 1.36.
Le livre sterling s'est appréciée au cours de la séance de la veille face à l'ensemble de ses contreparties majeures. Indépendamment de l’annonce de la Fed, la livre a bénéficié de la publication, hier matin, d'un compte-rendu de la Banque d'Angleterre.
L'or, instrument traditionnel de couverture de l'inflation, se traite à 1.371 dollars, en hausse de près de 70 dollars par rapport à mercredi matin, tandis que le Brent mer du Nord se hisse au-dessus des 111 dollars le baril.
Bien que la décision de la Résérve fédérale américaine a stimulé la baisse du dollar américain face aux devises majeures, un renversement de tendances sur les marchés financiers est probable en attendant les discours de Mario Draghi, le président de la BCE, et de Haruhiko Kuroda, président de la Banque japonaise dans les jours à venir.
Article publié par l'équipe de www.Capitol-Academy.com FX & Equity Research Department
Le ralentissement de ce dispositif de soutien à l'économie américaine était fréquemment évoqué depuis quelques mois. La Fed avait laissé entendre que, en raison de la consolidation de la reprise, cette politique dite "accommodante" devrait s'arrêter ou, du moins, fortement ralentir dans les mois à venir. Les experts s'attendaient à ce que la Fed injecte désormais 75 milliards de dollars dans l'économie, contre 85 actuellement.
La Fed euphorise les marchés du monde entier
Impact sur les marchés des actions :
Le maintien des rachats d'actifs de la Fed a surpris les marchés financiers et provoqué une hausse prononcée des actions à Wall Street. L'indice SP 500 a ainsi enregistré de nouveaux records et devrait poursuivre son ascension en direction des 1775 points.
Les principales Bourses européennes ont ouvert en hausse de plus de 1% jeudi. À Paris, l'indice CAC 40 prend 1,11% à 4.216,70 points vers 9h30, son plus haut niveau depuis septembre 2008, mois de la faillite de Lehman Brothers. À Francfort, le Dax avance de 1,15% et à Londres, le FTSE gagne 1,36%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 s'adjuge 1,26%, soutenu avant tout par les secteurs cycliques et les valeurs financières.
Les Bourses des pays asiatiques développés s'affichaient elles aussi en hausse, mais moins marquée. A Tokyo, le Nikkei ne s'est adjugé que 1,8% en clôture, à 14.766,18 points. Hong Kong a terminé en hausse de 1,67% à 23.502,51 points et Sydney de 1,10% à 5.295,5 points. Séoul, Shanghai et Taipei étaient fermées pour cause de jour férié.
Impact sur les marchés des Changes:
Sur le marché des changes, le dollar a d'abord baissé face aux autres devises majeures, l'euro, la livre sterling et le yen ainsi que les métaux précieux. Une tendance qui devrait se confirmer dans les jours qui viennent car si la Fed continue de créer de la monnaie, cela dilura la valeur.
L'EUR/USD a continué sa percée à la hausse à 1.31% avec une pointe journalière à 1.3570. En raison d'un agenda économique vide aujourd'hui, la paire pourrait continuer sur sa lancée et confirmer son avancée en direction de 1.36.
Le livre sterling s'est appréciée au cours de la séance de la veille face à l'ensemble de ses contreparties majeures. Indépendamment de l’annonce de la Fed, la livre a bénéficié de la publication, hier matin, d'un compte-rendu de la Banque d'Angleterre.
L'or, instrument traditionnel de couverture de l'inflation, se traite à 1.371 dollars, en hausse de près de 70 dollars par rapport à mercredi matin, tandis que le Brent mer du Nord se hisse au-dessus des 111 dollars le baril.
Bien que la décision de la Résérve fédérale américaine a stimulé la baisse du dollar américain face aux devises majeures, un renversement de tendances sur les marchés financiers est probable en attendant les discours de Mario Draghi, le président de la BCE, et de Haruhiko Kuroda, président de la Banque japonaise dans les jours à venir.
Article publié par l'équipe de www.Capitol-Academy.com FX & Equity Research Department
Modifié le 2013-09-20 15:01:13 par
anastacia