Si mes cours de statistiques m'ont appris quelque chose, c'est que l'ont fait dire aux chiffres ce que l'on veut, car eux contrairement à nous; sont muets.
Il est donc intéressant d'observer la façon dont le marché réagit aux statistiques et chiffres publiés.
Il y en a de plusieurs sortes: les indices boursiers, les taux d’intérêt, etc ... et notamment les statistiques publiées par les états du genre PIB ou taux de chômage.
Nous savons que les statistiques publiées par les états sont trafiquées.
Ou si nous ne le savons pas, nous pouvons quand même avoir de sérieux doutes sur leur véracité, et leur méthode de calcul.
Le marché lui aussi connait ce risque. S'il réagit bien aux chiffres de l'état, qu'ils soient bons ou mauvais, c'est que celui-ci se sent confiant dans l'avenir.
Or que constatons nous?
Que se sont les agences de notations privées à qui les investisseurs accordent du crédit aujourd'hui !
Voilà un premier signe.
Nous connaissons les menaces qui pèsent sur la zone euro actuellement. La Grèce est asphyxiée, découpée et bradée, devant rendre des comptes à ses créanciers. On parle de mesures d'austérité fortes, d'exclure certains pays de la zone, on doute de la solvabilité.
On multiplie les projets et plans de relance, que l'on oublie trois semaines après. Nous avons devant nous une Europe eurodivergente, c'est à dire avec des disparités économiques et sociales fortes, et malheureusement sans réel pouvoir fédératif.
L'Allemagne rechigne à assumer la dette de ses voisins.
La France, portée par l'effet Marie le Pen, pourrait très bien se retrouver FN en 2012, avec les mesures que l'on connait : sortie de l'Europe, retour du Franc, bref la mort de l'Euro pour cette partie de l'union.
L'Europe semble incapable d'avancer ensemble sans restructuration forte, sans politique budgétaire, politique, et sociale commune.
Beaucoup d'analystes s'intéressent également à la situation en Belgique, car ce pays est l'échantillon-type de l'Europe.
Un nord plus "industriel" contre un sud plus "rural", une volonté affirmée du Nord de se séparer du Sud, pas de réel gouvernement fédéral (Il y en a un pour la Flandre, un autre pour la Wallonie, un autre pour la communauté germanique, et un autre encore à Bruxelles, tous ayant leur mot à dire et leur droits de veto). Je vis à Bruxelles et je peux vous affirmer que cela n'est pas près de s'arranger ...
La confiance dans l'Europe s'effrite, a juste titre, ce qui n'arrange pas la monnaie unique, dont les cours s'effondrent.
Les secteurs bancaires sont durablement touchés, dépréciés parfois de plus de 10% par jour !
Les taux d’intérêts sont proches de zéro, on inonde le marché de liquidités, on emprunte massivement du dollar dans une tentative désespérée de se protéger. Cela ne durera pas longtemps. La crise ne fait que commencer.
Parlons de l'or. Sa hausse continue comme son brutal retournement sont tout les deux significatifs.
L'or, contrairement à la devise papier, ne peut pas être créer à l'infini. Il en existe une quantité fixe sur terre tendant naturellement à disparaitre petit à petit. L'or est de plus rare, et comporte une certaine symbolique dans l'esprit des hommes. Il possède également des propriétés électromagnétiques appréciées dans les secteur technologique.
Sa hausse continue est bien la preuve que l'économie tout entière est remise en questions et qu'il y a un besoin contant de la part des secteurs d'investissement de se couvrir du risque.
Sa chute ces derniers temps s'explique par le fait que les banques liquident leur stock d'or pour couvrir leur manque de liquidité (c'est le moment d'acheter de l'or ...).
On le voit donc bien, l'or est un excellent indicateur sur l'état de santé de l’économie.
J'aimerais pousser mon analyse plus loin, mais je n'ai plus le temps aujourd'hui.
Je poste juste quelques exemples tirés de chart pour illustrer mes propos.
Ci dessous :
Gold D1, formation d'un double top avec cassure de la résistance ( à confirmer ce soir ou dans les prochains jours)
Il est donc intéressant d'observer la façon dont le marché réagit aux statistiques et chiffres publiés.
Il y en a de plusieurs sortes: les indices boursiers, les taux d’intérêt, etc ... et notamment les statistiques publiées par les états du genre PIB ou taux de chômage.
Nous savons que les statistiques publiées par les états sont trafiquées.
Ou si nous ne le savons pas, nous pouvons quand même avoir de sérieux doutes sur leur véracité, et leur méthode de calcul.
Le marché lui aussi connait ce risque. S'il réagit bien aux chiffres de l'état, qu'ils soient bons ou mauvais, c'est que celui-ci se sent confiant dans l'avenir.
Or que constatons nous?
Que se sont les agences de notations privées à qui les investisseurs accordent du crédit aujourd'hui !
Voilà un premier signe.
Nous connaissons les menaces qui pèsent sur la zone euro actuellement. La Grèce est asphyxiée, découpée et bradée, devant rendre des comptes à ses créanciers. On parle de mesures d'austérité fortes, d'exclure certains pays de la zone, on doute de la solvabilité.
On multiplie les projets et plans de relance, que l'on oublie trois semaines après. Nous avons devant nous une Europe eurodivergente, c'est à dire avec des disparités économiques et sociales fortes, et malheureusement sans réel pouvoir fédératif.
L'Allemagne rechigne à assumer la dette de ses voisins.
La France, portée par l'effet Marie le Pen, pourrait très bien se retrouver FN en 2012, avec les mesures que l'on connait : sortie de l'Europe, retour du Franc, bref la mort de l'Euro pour cette partie de l'union.
L'Europe semble incapable d'avancer ensemble sans restructuration forte, sans politique budgétaire, politique, et sociale commune.
Beaucoup d'analystes s'intéressent également à la situation en Belgique, car ce pays est l'échantillon-type de l'Europe.
Un nord plus "industriel" contre un sud plus "rural", une volonté affirmée du Nord de se séparer du Sud, pas de réel gouvernement fédéral (Il y en a un pour la Flandre, un autre pour la Wallonie, un autre pour la communauté germanique, et un autre encore à Bruxelles, tous ayant leur mot à dire et leur droits de veto). Je vis à Bruxelles et je peux vous affirmer que cela n'est pas près de s'arranger ...
La confiance dans l'Europe s'effrite, a juste titre, ce qui n'arrange pas la monnaie unique, dont les cours s'effondrent.
Les secteurs bancaires sont durablement touchés, dépréciés parfois de plus de 10% par jour !
Les taux d’intérêts sont proches de zéro, on inonde le marché de liquidités, on emprunte massivement du dollar dans une tentative désespérée de se protéger. Cela ne durera pas longtemps. La crise ne fait que commencer.
Parlons de l'or. Sa hausse continue comme son brutal retournement sont tout les deux significatifs.
L'or, contrairement à la devise papier, ne peut pas être créer à l'infini. Il en existe une quantité fixe sur terre tendant naturellement à disparaitre petit à petit. L'or est de plus rare, et comporte une certaine symbolique dans l'esprit des hommes. Il possède également des propriétés électromagnétiques appréciées dans les secteur technologique.
Sa hausse continue est bien la preuve que l'économie tout entière est remise en questions et qu'il y a un besoin contant de la part des secteurs d'investissement de se couvrir du risque.
Sa chute ces derniers temps s'explique par le fait que les banques liquident leur stock d'or pour couvrir leur manque de liquidité (c'est le moment d'acheter de l'or ...).
On le voit donc bien, l'or est un excellent indicateur sur l'état de santé de l’économie.
J'aimerais pousser mon analyse plus loin, mais je n'ai plus le temps aujourd'hui.
Je poste juste quelques exemples tirés de chart pour illustrer mes propos.
Ci dessous :
Gold D1, formation d'un double top avec cassure de la résistance ( à confirmer ce soir ou dans les prochains jours)
