
Réduire les coûts
Une suppression de près de 3 700 emplois (dont environ 2000 dans la banque de détail en Europe) soit 2.6% de ses employés, a hier été annoncée par la banque britannique Barclays.
Ce plan de licenciement n’était pas attendu, il est beaucoup plus important que prévu, le nombre de postes supprimés aussi.
Le but de cette suppression d’emplois est de réaliser des économies qui sont estimées à plus de 2 milliards d’euros d’ici à l'année 2015.
Une meilleure image
La banque souhaite se refaire une image propre après le scandale qu’elle a connu suite à la manipulation des taux du LIBOR, (le London Interbank Offered Rate, un taux interbancaire londonien)
Scandale que nous avons récemment évoqué dans notre article portant sur les établissements bancaires européens dans la tourmente, ou celui traitant plus précisément de la manipulation du LIBOR par les banques.
La banque se retire par conséquent d’une partie de son activité de trading et autres spéculations sur les marchés financiers.
Barclays prévoit aussi de fermer sa division de « marchés structurés » qui est très souvent remise en question et faisant polémique.
Ce département du groupe offrait des services notamment offshore et d’optimisation fiscale aux firmes multinationales dans le but que ces dernières s’acquittent de trop grosses impositions.
Par ailleurs cette division a contraint l’établissement britannique de payer des amendes colossales, suite a plusieurs jugements, ce sont 340 millions d’euros qui devront être payés.
Un résultat médiocre
Par ailleurs le groupe Barclays qui était en bénéfice de plus de 3,5 milliards d’euros en 2011, voit ses chiffres plonger un an plus tard et enregistre une perte importante de plus de 1,2 milliards d’euros sur l’année 2012.
Par conséquent le nouveau directeur général Antony Jenkins ne peut que s’investir à fond pour restaurer son établissement s’il veut faire peau neuve et remonter dans l’estime de l’opinion publique et des investisseurs.