Après la forte hausse de la semaine dernière, consécutive à la décision de la Fed de procéder de nouveau à des injections de liquidités dans l'économie américaine, l'euro affichait une très vive tendance baissière cette semaine.
La devise a en effet marqué un creux à 1,3575 vendredi matin, au plus bas depuis le 1er octobre dernier.
Le retour fracassant des inquiétudes au sujet de la dette européenne semble donc être à l'origine de ce brutal retournement de tendance. Il semblerait en effet qu'une fois l'esprit des investisseurs ''libéré'' de l'intervention de la Fed, qui jusqu'à son annonce mobilisait leur attention, ceux-ci aient pu de nouveau se ''concentrer'' sur le dossier de la crise de la dette de la zone euro.
Mais en plus de ces inquiétudes de fond au sujet des finances européennes, la semaine aura été marquée par un net regain d'inquiétude au sujet de plusieurs cas problématiques, qui avaient ces dernières semaines peu fait parler d'eux...
Au premier plan, on retrouve donc le cas de l'Irlande, avec une semaine rythmée par les rumeurs d'aide de la part de l'UE, ainsi que par les diverses déclarations de soutien de la part de ses partenaires européens. Il n'en fallait pas plus aux opérateurs pour spéculer sur un renflouement du pays, une action qui enverrait sans aucun doute au marché un signal incitant à la méfiance vis à vis de l'euro.
D'ailleurs, ces rumeurs semblent se préciser de plus en plus, car selon certaines sources proches des instances européennes, une aide à l'Irlande, d'un montant de 45 à 90 milliards d'euros serait actuellement discutée à Bruxelles...
Le Portugal inquiétait lui aussi les investisseurs cette semaine, et la tension était particulièrement visible sur le marché obligataire, les obligations d'Etat portugaises ayant atteint des plus hauts historiques cette semaine.
On notera à ce propos que ces inquiétudes devraient persister la semaine prochaine, le ministre des affaires étrangères portugais ayant déclaré hier que le Portugal pourrait être contraint à renoncer à l'euro s'il ne parvient pas à former un gouvernement de coalition élargie capable de régler la crise financière...
Enfin, on notera que l'Espagne inquiétait également le marché, avec la publication cette semaine d'une croissance T3 nulle, ce qui ne va certainement pas aider la pays à faire face à une dette abyssale, dans un contexte de marasme économique, avec un taux de chômage exceptionnellement élevé.
On notera également que ce qui était sensé être l'évènement majeur de la semaine, à savoir le G20 de Séoul, s'est en réalité révélé être un ''non-évènement'', aucune conclusion significative n'ayant été tirée de ce sommet, alors que le marché en attendait beaucoup.
D'un point de vue technique, la tendance de l'euro, encore haussière en données horaires et journalières la semaine dernière, est désormais clairement orientée à la baisse. Il devient par ailleurs difficile de trouver des supports crédibles avant la zone des 1,33 selon nous, et compte tenu du contexte économique, la baisse a de bonnes chances de se poursuivre la semaine prochaine.
Les rumeurs sur la préparation d'un plan d'aide à destination de l'Irlande devraient en effet redoubler, ce qui ne va certainement pas aider la monnaie européenne...
source : edito de professeur forex
La devise a en effet marqué un creux à 1,3575 vendredi matin, au plus bas depuis le 1er octobre dernier.
Le retour fracassant des inquiétudes au sujet de la dette européenne semble donc être à l'origine de ce brutal retournement de tendance. Il semblerait en effet qu'une fois l'esprit des investisseurs ''libéré'' de l'intervention de la Fed, qui jusqu'à son annonce mobilisait leur attention, ceux-ci aient pu de nouveau se ''concentrer'' sur le dossier de la crise de la dette de la zone euro.
Mais en plus de ces inquiétudes de fond au sujet des finances européennes, la semaine aura été marquée par un net regain d'inquiétude au sujet de plusieurs cas problématiques, qui avaient ces dernières semaines peu fait parler d'eux...
Au premier plan, on retrouve donc le cas de l'Irlande, avec une semaine rythmée par les rumeurs d'aide de la part de l'UE, ainsi que par les diverses déclarations de soutien de la part de ses partenaires européens. Il n'en fallait pas plus aux opérateurs pour spéculer sur un renflouement du pays, une action qui enverrait sans aucun doute au marché un signal incitant à la méfiance vis à vis de l'euro.
D'ailleurs, ces rumeurs semblent se préciser de plus en plus, car selon certaines sources proches des instances européennes, une aide à l'Irlande, d'un montant de 45 à 90 milliards d'euros serait actuellement discutée à Bruxelles...
Le Portugal inquiétait lui aussi les investisseurs cette semaine, et la tension était particulièrement visible sur le marché obligataire, les obligations d'Etat portugaises ayant atteint des plus hauts historiques cette semaine.
On notera à ce propos que ces inquiétudes devraient persister la semaine prochaine, le ministre des affaires étrangères portugais ayant déclaré hier que le Portugal pourrait être contraint à renoncer à l'euro s'il ne parvient pas à former un gouvernement de coalition élargie capable de régler la crise financière...
Enfin, on notera que l'Espagne inquiétait également le marché, avec la publication cette semaine d'une croissance T3 nulle, ce qui ne va certainement pas aider la pays à faire face à une dette abyssale, dans un contexte de marasme économique, avec un taux de chômage exceptionnellement élevé.
On notera également que ce qui était sensé être l'évènement majeur de la semaine, à savoir le G20 de Séoul, s'est en réalité révélé être un ''non-évènement'', aucune conclusion significative n'ayant été tirée de ce sommet, alors que le marché en attendait beaucoup.
D'un point de vue technique, la tendance de l'euro, encore haussière en données horaires et journalières la semaine dernière, est désormais clairement orientée à la baisse. Il devient par ailleurs difficile de trouver des supports crédibles avant la zone des 1,33 selon nous, et compte tenu du contexte économique, la baisse a de bonnes chances de se poursuivre la semaine prochaine.
Les rumeurs sur la préparation d'un plan d'aide à destination de l'Irlande devraient en effet redoubler, ce qui ne va certainement pas aider la monnaie européenne...
source : edito de professeur forex
