L'euro reculait lundi face au dollar, pâtissant toujours des inquiétudes sur la zone euro, tandis que le dollar restait porté par des commentaires de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur une éventuelle prochaine normalisation de la politique monétaire américaine.
Vers 09H30 GMT (11H30 à Paris), l'euro s'échangeait à 1,4062 dollar contre 1,4081 vendredi à 22h00 GMT.
L'euro montait face au yen à 114,90 yens contre 114,57 yens vendredi.
Le dollar progressait face à la devise nippone à 81,70 yens contre 81,31 yens vendredi.
La monnaie unique européenne hésitait sur un marché volatile, la prudence des cambistes subsistant alors que les inquiétudes sur la solidité financière des pays les plus endettés de la zone euro étaient loin d'être dissipées.
"La conclusion du sommet de l'Union européenne (UE) de la semaine dernière a été quelque peu décevante, puisque l'adoption d'une décision pour un Fonds de soutien européen plus important et plus efficace (que le Fonds actuel) a été repoussée en juin", soulignait Jane Foley, analyste de Rabobank.
La crise politique au Portugal, dont le premier ministre José Socrates a démissionné la semaine dernière, "rapproche probablement le pays du moment où il sera contraint de réclamer une aide européenne", a-t-elle ajouté.
L'Europe s'est dite prête jeudi sous condition à aider le Portugal, avec un montant évoqué autour de 75 milliards d'euros.
"Cette semaine sera semée d'embûches" pour la zone euro, alors que les investisseurs s'intéressent à nouveau à l'Irlande, sauvée de la banqueroute l'automne dernier par un prêt de l'UE et du Fonds monétaire international (FMI), avant la publication de données sur l'état du secteur bancaire du pays, notait Jane Foley.
Par ailleurs, le sévère revers du parti allemand au pouvoir, la CDU, dans des élection régionales dimanche, "pourrait réduire le soutien apporté par le gouvernement d'Angela Merkel aux économies périphériques de la zone euro", faisait-elle valoir.
Le dollar, de son côté, a entamé la semaine poussé par la confiance des investisseurs dans la santé de l'économie américaine, dont la croissance s'est nettement améliorée au quatrième trimestre 2010, et par des commentaires de la Fed qui a appelé les banques à augmenter leurs taux d'intérêts.
Le président de la branche régionale de Philadelphie (est) de la Réserve fédérale, Charles Plosser, s'est prononcé vendredi en faveur de stratégies de sortie de la politique monétaire extrêmement accommodante mise en place par l'institution pour sortir de la crise.
"Les mesures d'assouplissement monétaire de la Fed doivent prendre fin en juin. Il est probable que l'institution voudra confirmer clairement que ce sera bien le cas, pour réduire les risques d'instabilité sur les marchés", commentait Lee Hardman, de Bank of Tokyo-Mitsubishi.
Pour sa part, le dollar australien a atteint lundi 1,0310 dollar américain, son niveau le plus élevé depuis que les autorités australiennes ont décidé de laisser flotter la devise en 1983. Il profitait de la confiance grandissante dans l'économie mondiale dont devrait bénéficier l'Australie, riche en matières premières.
Vers 09H30 GMT, la livre britannique perdait du terrain face à l'euro à 88,15 pence pour un euro, comme face au billet vert à 1,5952 dollar.
La monnaie helvétique remontait face à la monnaie européenne à 1,2923 franc suisse pour un euro, comme face au billet vert à 0,9189 franc suisse pour un dollar.
L'once d'or valait 1.419,81 dollars contre 1.436 dollars vendredi soir.
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Vers 09H30 GMT (11H30 à Paris), l'euro s'échangeait à 1,4062 dollar contre 1,4081 vendredi à 22h00 GMT.
L'euro montait face au yen à 114,90 yens contre 114,57 yens vendredi.
Le dollar progressait face à la devise nippone à 81,70 yens contre 81,31 yens vendredi.
La monnaie unique européenne hésitait sur un marché volatile, la prudence des cambistes subsistant alors que les inquiétudes sur la solidité financière des pays les plus endettés de la zone euro étaient loin d'être dissipées.
"La conclusion du sommet de l'Union européenne (UE) de la semaine dernière a été quelque peu décevante, puisque l'adoption d'une décision pour un Fonds de soutien européen plus important et plus efficace (que le Fonds actuel) a été repoussée en juin", soulignait Jane Foley, analyste de Rabobank.
La crise politique au Portugal, dont le premier ministre José Socrates a démissionné la semaine dernière, "rapproche probablement le pays du moment où il sera contraint de réclamer une aide européenne", a-t-elle ajouté.
L'Europe s'est dite prête jeudi sous condition à aider le Portugal, avec un montant évoqué autour de 75 milliards d'euros.
"Cette semaine sera semée d'embûches" pour la zone euro, alors que les investisseurs s'intéressent à nouveau à l'Irlande, sauvée de la banqueroute l'automne dernier par un prêt de l'UE et du Fonds monétaire international (FMI), avant la publication de données sur l'état du secteur bancaire du pays, notait Jane Foley.
Par ailleurs, le sévère revers du parti allemand au pouvoir, la CDU, dans des élection régionales dimanche, "pourrait réduire le soutien apporté par le gouvernement d'Angela Merkel aux économies périphériques de la zone euro", faisait-elle valoir.
Le dollar, de son côté, a entamé la semaine poussé par la confiance des investisseurs dans la santé de l'économie américaine, dont la croissance s'est nettement améliorée au quatrième trimestre 2010, et par des commentaires de la Fed qui a appelé les banques à augmenter leurs taux d'intérêts.
Le président de la branche régionale de Philadelphie (est) de la Réserve fédérale, Charles Plosser, s'est prononcé vendredi en faveur de stratégies de sortie de la politique monétaire extrêmement accommodante mise en place par l'institution pour sortir de la crise.
"Les mesures d'assouplissement monétaire de la Fed doivent prendre fin en juin. Il est probable que l'institution voudra confirmer clairement que ce sera bien le cas, pour réduire les risques d'instabilité sur les marchés", commentait Lee Hardman, de Bank of Tokyo-Mitsubishi.
Pour sa part, le dollar australien a atteint lundi 1,0310 dollar américain, son niveau le plus élevé depuis que les autorités australiennes ont décidé de laisser flotter la devise en 1983. Il profitait de la confiance grandissante dans l'économie mondiale dont devrait bénéficier l'Australie, riche en matières premières.
Vers 09H30 GMT, la livre britannique perdait du terrain face à l'euro à 88,15 pence pour un euro, comme face au billet vert à 1,5952 dollar.
La monnaie helvétique remontait face à la monnaie européenne à 1,2923 franc suisse pour un euro, comme face au billet vert à 0,9189 franc suisse pour un dollar.
L'once d'or valait 1.419,81 dollars contre 1.436 dollars vendredi soir.
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