Après quelques jours en mode démo je crois que je commence à comprendre l'origine de mes erreurs, j'en fais toujours mais là au lieu d'essayer de casser mes meubles je prends un moment pour les analyser froidement (les erreurs )
Ma première erreur à été de me fixer un objectif journalier moyen de 50 pips qui induit inconsciemment un objectif journalier de 50 pips, et donc forcemment je vais vouloir faire plus d'effort pour gagner plus, et encore plus si je perds me poussant à prendre encore plus de risques.
Mais alors que cette attitude est plutôt bonne dans bon nombre de métiers, ou l'augmentation de la productivité individuelle augmente le rendement, en trading, on ne maîtrise pas le cours, on peut juste réagir à ses mouvements, le rendement ne dépend pas des efforts que je fournis, ma stratégie est toujours la même, contrairement à l'état du marché qui peut lui être favorable ou défavorable.
Donc un objectif de rendement journalier est contre- productif, car si les mauvais jours j'essaye quand même de le faire, je vais automatiquement perdre, et du coup perdre confiance, plonger dans la spirale du joueur compulsif et perdre le contrôle, un peu comme un chasseur qui, un mauvais jour commencerait à tirer au hazard dans les buissons pour espérer choper un lapin qui serait caché là, cette métaphore illustre bien l'absurdité de la situation... je trouve.
En conclusion les seuls objectifs que je devrais avoir sont :
1 ne prendre position que lorsque tous les
indicateurs sont au vert autrement dit lorsque la probabilité de réussite est très forte, celà veut dire que certains jours je pourrait ouvrir jusqu'à 10 positions et d'autres aucune.
2 couper mes positions en suivant un money management strict, et en fixant un maximum de perte journalière, qui contrairement à l'objectif de gain journalier va inciter plus de prudence à mesure qu'on s'en rapproche, fonctionnant comme une piqure de rappel, tout en sachant que je ne peux pas descendre plus bas qu'un certain point ce qui limite le stress.
J'en entends déjà dire, on l'avait dit, ce à quoi je réponds mieux vaut tard que jamais.