On se souvient de la pic lancée par Georges Clemenceau à l’adresse du Brésil. “Ce pays d’avenir… qui le restera”.
Le Brésil, qui a fait la joie des investisseurs dans les années 2000 n’est plus aujourd’hui au coeur des investissement émergents, alors que le pays a affiché une croissance économique inférieure à 1% en 2012.
Le pays souffre d’abord du ralentissement de la demande en matières premières, au premier rang desquelles le fer. Le prix de la tonne est passé sous les 100 $ la tonne en 2012, alors qu’il avait atteint les 200 $ précédemment. Géant industriel, avec des compagnies aussi prestigieuses que Ambraer (aéronautique) ou Votorantim (ciment), la forte inflation que connaît le pays a également pesé sur ses exportations.
Le Brésil n’est pas un cas à part. Inde, Russie ou encore Afrique du Sud ont tous revu à la baisse l’année dernière leur taux de croissance. Ces places ont même raté la reprise amorcée en 2013, alors que les pays développés ont retrouvé une certaine vigueur.
Sur les trois premiers mois de l’année, les marchés des pays développés ont progressé de 6,6%, contre 3% pour les pays émergents.
Pourtant notre déception aujourd’hui est à l’image de notre enthousiasme de ces dernières années, excessive. La compétition pour rattraper le niveau de qualification des pays développés reste longue et périlleuse, ou au final peu de pays connaîtront le destin de Taiwan ou du Chili.
Les opportunités d’investissements restent cependant nombreuses. Simplement, comme le rappelle Ruchir Sharma, éditorialiste pour Emerging Markets et analyste pour Morgan Stanley Investment Management, nous ne sommes plus dans une période d’optimiste à tout crin, ou le “ciel est bleu pour tout le monde”. Il nous faut désormais affiner notre stratégie d’investissement en fonction du cas particulier de chaque pays.
A la fin de ces articles, je vous confierai deux pistes d’investissement. Elles seront tirées de deux secteurs qui sont particulièrement haussiers :
Les matières premières agricoles
La hausse globale des prix des matières premières dans les années 2000 a fait croître de manière indistincte les pays producteurs, qu’ils soient producteurs de goyaves, de soja ou de cuivre. Aujourd’hui, l’évolution des prix est davantage contrastée en fonction de la matière. De même, certains pays ont réussi à rationaliser leur production pour rester rentable quelque soit l’évolution de prix, alors que d’autres attendent encore de nouvelle flambée de prix pour équilibrer leur budget. Les premiers ont un avenir doré.
Les nouveaux pays émergents
L’essoufflement de la Chine peut également être perçu comme le résultat de sa montée en gamme. En externalisant à son tour les productions qui ont fait sa gloire sur ces 20 dernières années, la Chine donne l’opportunité à de nouveaux pays de connaître des croissances fulgurantes.
En attendant, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) n’ont pas dit leur dernier mot. Ils l’ont prouvé la semaine dernière lors de leur cinquième sommet à Durban.
Source : EMP
Le Brésil, qui a fait la joie des investisseurs dans les années 2000 n’est plus aujourd’hui au coeur des investissement émergents, alors que le pays a affiché une croissance économique inférieure à 1% en 2012.
Le pays souffre d’abord du ralentissement de la demande en matières premières, au premier rang desquelles le fer. Le prix de la tonne est passé sous les 100 $ la tonne en 2012, alors qu’il avait atteint les 200 $ précédemment. Géant industriel, avec des compagnies aussi prestigieuses que Ambraer (aéronautique) ou Votorantim (ciment), la forte inflation que connaît le pays a également pesé sur ses exportations.
Le Brésil n’est pas un cas à part. Inde, Russie ou encore Afrique du Sud ont tous revu à la baisse l’année dernière leur taux de croissance. Ces places ont même raté la reprise amorcée en 2013, alors que les pays développés ont retrouvé une certaine vigueur.
Sur les trois premiers mois de l’année, les marchés des pays développés ont progressé de 6,6%, contre 3% pour les pays émergents.
Pourtant notre déception aujourd’hui est à l’image de notre enthousiasme de ces dernières années, excessive. La compétition pour rattraper le niveau de qualification des pays développés reste longue et périlleuse, ou au final peu de pays connaîtront le destin de Taiwan ou du Chili.
Les opportunités d’investissements restent cependant nombreuses. Simplement, comme le rappelle Ruchir Sharma, éditorialiste pour Emerging Markets et analyste pour Morgan Stanley Investment Management, nous ne sommes plus dans une période d’optimiste à tout crin, ou le “ciel est bleu pour tout le monde”. Il nous faut désormais affiner notre stratégie d’investissement en fonction du cas particulier de chaque pays.
A la fin de ces articles, je vous confierai deux pistes d’investissement. Elles seront tirées de deux secteurs qui sont particulièrement haussiers :
Les matières premières agricoles
La hausse globale des prix des matières premières dans les années 2000 a fait croître de manière indistincte les pays producteurs, qu’ils soient producteurs de goyaves, de soja ou de cuivre. Aujourd’hui, l’évolution des prix est davantage contrastée en fonction de la matière. De même, certains pays ont réussi à rationaliser leur production pour rester rentable quelque soit l’évolution de prix, alors que d’autres attendent encore de nouvelle flambée de prix pour équilibrer leur budget. Les premiers ont un avenir doré.
Les nouveaux pays émergents
L’essoufflement de la Chine peut également être perçu comme le résultat de sa montée en gamme. En externalisant à son tour les productions qui ont fait sa gloire sur ces 20 dernières années, la Chine donne l’opportunité à de nouveaux pays de connaître des croissances fulgurantes.
En attendant, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) n’ont pas dit leur dernier mot. Ils l’ont prouvé la semaine dernière lors de leur cinquième sommet à Durban.
Source : EMP