La Bourse de Paris entame la semaine en baisse à la suite d’indicateurs décevants en Chine et aux Etats-Unis. Les valeurs cycliques, et notamment celles liées aux matières premières, sont les plus touchées. La fermeté de poids lourds comme Sanofi et Saint-Gobain permet cependant à l’indice phare de limiter ses pertes. A 16h15, le Cac 40 cède 0,56% à 3.708 points.
La semaine commence mal à la Bourse de Paris en raison de statistiques décevantes en Chine et aux Etats-Unis. Les valeurs cycliques sont logiquement les plus touchées, et notamment celles liées aux matières premières. A l’inverse, les valeurs jugées défensives tirent leur épingle du jeu, les indices européens Stoxx 600 de la santé et des « utilities » signant les deux seules progression parmi les 19 indices sectoriels. A Paris, la progression de poids lourds comme Sanofi et Saint-Gobain permet à l’indice vedette de limiter ses pertes.
A 16h15, le Cac 40 plie de 0,56% à 3.708,28 points dans un volume de 1,76 milliard d’euros échangés. Ailleurs en Europe, le Footsie londonien perd 0,91%, le Dax de la Bourse de Francfort 0,46%, le FTSE Mib milanais 0,32% et l’EuroStoxx 50 des principales valeurs de la zone euro 0,34%. A New York, le Dow Jones cède 0,61%, le S&P 500 glisse de 0,72% et le Nasdaq Composite de 0,81%. Composante du S&P 500, Citigroup progresse de 2,6%, dopé par des résultats trimestriels supérieurs aux attentes.
Les devises sensibles aux matières premières reculent à l’image des dollars américain et australien, tandis que le yen reprend des couleurs. L’or baisse également, l’once évoluant sur des plus bas de deux ans à moins de 1.400 dollars sur le marché spot à New York, de nombreux traders craignant que les banques centrales ne procèdent à des ventes massives de métal précieux pour contrebalancer les difficultés sur le plan budgétaire.
DRAGHI EXHORTE LES GOUVERNEMENTS À S’ATTAQUER À LA CRISE
Le président de la BCE a de nouveau placé les gouvernements devant leurs responsabilités en les appelant notamment à renforcer l’intégration européenne. Intervenant devant des étudiants à Amsterdam, Mario Draghi a rappelé que les réformes structurelles, les assainissements budgétaires ou la restauration des bilans des banques ne sont pas de son ressort. Il a indiqué percevoir un apaisement de la fragmentation des marchés (inégalité entre les pays du cœur de la zone euro et ceux de la périphérie), tout en soulignant que la politique très accommodante de la Banque centrale n’était que partiellement transmise aux entreprises et aux ménages selon les pays.
Sur le front des statistiques, l’activité manufacturière a ralenti dans l’Etat de New York en Avril, l’indice Empire State établi par la succursale locale de la Fed étant ressorti à 3,05 points contre 9,24 en mars et 7 anticipés par le consensus Thomson Reuters. Concernant l’immobilier, l’indice NAHB des constructeurs et promoteurs immobiliers s’est contracté de 2 points à 42 en avril, au plus bas depuis octobre, là où le marché tablait sur une progression à 45.
En Chine, le PIB a progressé de 7,7% en rythme annualisé au premier trimestre, contre 8% anticipé par le consensus Thomson Reuters et après 7,9% sur les trois derniers mois de 2012. La production industrielle a quant à elle augmenté de 8,9% en mars, contre une hausse de 10% espérée et après +9,9% en janvier-février. La Banque mondiale a par ailleurs revu en baisse de 0,1 point à 8,3% sa prévision de croissance pour la Chine en 2013 en raison des efforts menés par Pékin pour restructurer son économie. « Une production industrielle moins dynamique que prévu est la source de la faiblesse du PIB », décrypte Tim Condon, responsable de la recherche économique Asie chez ING à Singapour. « Sur cette base, les prévisions du consensus vont être orientées à la baisse et nous reverrons certainement les nôtres », prévient-il.
Sur le Vieux Continent, le commerce extérieur de la zone euro a été excédentaire de 10,4 milliards d’euros en février après un déficit de 4,7 milliards en janvier.
Les echos
La semaine commence mal à la Bourse de Paris en raison de statistiques décevantes en Chine et aux Etats-Unis. Les valeurs cycliques sont logiquement les plus touchées, et notamment celles liées aux matières premières. A l’inverse, les valeurs jugées défensives tirent leur épingle du jeu, les indices européens Stoxx 600 de la santé et des « utilities » signant les deux seules progression parmi les 19 indices sectoriels. A Paris, la progression de poids lourds comme Sanofi et Saint-Gobain permet à l’indice vedette de limiter ses pertes.
A 16h15, le Cac 40 plie de 0,56% à 3.708,28 points dans un volume de 1,76 milliard d’euros échangés. Ailleurs en Europe, le Footsie londonien perd 0,91%, le Dax de la Bourse de Francfort 0,46%, le FTSE Mib milanais 0,32% et l’EuroStoxx 50 des principales valeurs de la zone euro 0,34%. A New York, le Dow Jones cède 0,61%, le S&P 500 glisse de 0,72% et le Nasdaq Composite de 0,81%. Composante du S&P 500, Citigroup progresse de 2,6%, dopé par des résultats trimestriels supérieurs aux attentes.
Les devises sensibles aux matières premières reculent à l’image des dollars américain et australien, tandis que le yen reprend des couleurs. L’or baisse également, l’once évoluant sur des plus bas de deux ans à moins de 1.400 dollars sur le marché spot à New York, de nombreux traders craignant que les banques centrales ne procèdent à des ventes massives de métal précieux pour contrebalancer les difficultés sur le plan budgétaire.
DRAGHI EXHORTE LES GOUVERNEMENTS À S’ATTAQUER À LA CRISE
Le président de la BCE a de nouveau placé les gouvernements devant leurs responsabilités en les appelant notamment à renforcer l’intégration européenne. Intervenant devant des étudiants à Amsterdam, Mario Draghi a rappelé que les réformes structurelles, les assainissements budgétaires ou la restauration des bilans des banques ne sont pas de son ressort. Il a indiqué percevoir un apaisement de la fragmentation des marchés (inégalité entre les pays du cœur de la zone euro et ceux de la périphérie), tout en soulignant que la politique très accommodante de la Banque centrale n’était que partiellement transmise aux entreprises et aux ménages selon les pays.
Sur le front des statistiques, l’activité manufacturière a ralenti dans l’Etat de New York en Avril, l’indice Empire State établi par la succursale locale de la Fed étant ressorti à 3,05 points contre 9,24 en mars et 7 anticipés par le consensus Thomson Reuters. Concernant l’immobilier, l’indice NAHB des constructeurs et promoteurs immobiliers s’est contracté de 2 points à 42 en avril, au plus bas depuis octobre, là où le marché tablait sur une progression à 45.
En Chine, le PIB a progressé de 7,7% en rythme annualisé au premier trimestre, contre 8% anticipé par le consensus Thomson Reuters et après 7,9% sur les trois derniers mois de 2012. La production industrielle a quant à elle augmenté de 8,9% en mars, contre une hausse de 10% espérée et après +9,9% en janvier-février. La Banque mondiale a par ailleurs revu en baisse de 0,1 point à 8,3% sa prévision de croissance pour la Chine en 2013 en raison des efforts menés par Pékin pour restructurer son économie. « Une production industrielle moins dynamique que prévu est la source de la faiblesse du PIB », décrypte Tim Condon, responsable de la recherche économique Asie chez ING à Singapour. « Sur cette base, les prévisions du consensus vont être orientées à la baisse et nous reverrons certainement les nôtres », prévient-il.
Sur le Vieux Continent, le commerce extérieur de la zone euro a été excédentaire de 10,4 milliards d’euros en février après un déficit de 4,7 milliards en janvier.
Les echos