L'épilogue d'un long feuilleton est tombé hier soir... Le comité central d'entreprise d'Air France, en son temps le 3ème plus riche CCE de France, a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de Bobigny en région parisienne.
Malgré un budget annuel de 90 millions d'euros, l'organisme qui gère les activités sociales et culturelles des 70.000 salariés d'Air France a été reconnu en cessation de paiements, souffrant d'un trou récurrent dans sa trésorerie. Le juge lui a accordé un délai de six mois pour mettre en place de nouvelles mesures d'économies, sous l'autorité d'un administrateur judiciaire, sachant que cette période d'observation pourra ensuite être prolongée, ou déboucher sur une liquidation judiciaire pure et simple.
Le secrétaire général du CCE, Didier Fauverte (CGT) s'est toutefois dit optimiste hier soir sur les chances de redresser la situation durant la période d'observation, selon des propos recueillis par l''AFP'.
Selon un rapport d'audit, le plan de départ volontaire de 90 postes sur 308 et la mise en gage de biens immobiliers du CCE auraient déjà permis de ramener le déficit de 15 millions d'euros en 2011 à 692.000 euros l'an dernier... Mais en janvier dernier, une majorité de représentants syndicaux a mis à mal ce plan de redressement en rejetant une nouvelle tranche d'emprunts gagés sur l'immobilier pour renflouer les caisses. Ces dissensions intersyndicales ont précipité le recours à un administrateur judiciaire, qui a désormais la capacité d'imposer les mesures d'économies nécessaires.
Les echos
Malgré un budget annuel de 90 millions d'euros, l'organisme qui gère les activités sociales et culturelles des 70.000 salariés d'Air France a été reconnu en cessation de paiements, souffrant d'un trou récurrent dans sa trésorerie. Le juge lui a accordé un délai de six mois pour mettre en place de nouvelles mesures d'économies, sous l'autorité d'un administrateur judiciaire, sachant que cette période d'observation pourra ensuite être prolongée, ou déboucher sur une liquidation judiciaire pure et simple.
Le secrétaire général du CCE, Didier Fauverte (CGT) s'est toutefois dit optimiste hier soir sur les chances de redresser la situation durant la période d'observation, selon des propos recueillis par l''AFP'.
Selon un rapport d'audit, le plan de départ volontaire de 90 postes sur 308 et la mise en gage de biens immobiliers du CCE auraient déjà permis de ramener le déficit de 15 millions d'euros en 2011 à 692.000 euros l'an dernier... Mais en janvier dernier, une majorité de représentants syndicaux a mis à mal ce plan de redressement en rejetant une nouvelle tranche d'emprunts gagés sur l'immobilier pour renflouer les caisses. Ces dissensions intersyndicales ont précipité le recours à un administrateur judiciaire, qui a désormais la capacité d'imposer les mesures d'économies nécessaires.
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