Bonjour ,
L'euro poursuivait sa hausse cette semaine, rejoignant un plus haut datant du début du mois de décembre 2009.
L'aversion pour le dollar a en effet dominé les échanges à partir de mercredi soir, après la première conférence de presse ''post publication des taux'' de l'histoire de la Fed.
Ben Bernanke avait en effet répété que les taux américains resteront au plus bas ''pendant une période prolongée'', tout en prévenant que la reprise devrait rester modérée en 2011.
Cette intervention du président de la Fed a donné lieu à de nombreuses autres précisions peu favorables pour le dollar, et nous vous invitons à consulter notre rapport détaillé.
Dans ce contexte, la monnaie européenne a donc récolté la préférence des investisseurs, ce qui a permis à la devise de rejoindre un plus haut à 1,4882 jeudi matin.
La devise a ensuite tempéré sa hausse, compte tenu de l'ampleur de sa progression, mais restait plutôt ferme face au dollar, grâce à une actualité favorable.
On rappellera en effet que le nombre de chômeurs a rejoint au mois d'avril un plus bas datant de 1992 en Allemagne, tandis que la croissance américaine du premier trimestre se révélait inférieure aux attentes (+1,8% contre +1,9% anticipé par les économistes), et que les inscriptions hebdomadaires au chômage US s'affichaient bien supérieures aux attentes.
Dans ce contexte, les prises de bénéfices consécutives à la forte hausse de l'euro ont été réduites au strict minimum, et l'euro est parvenu à conserver le seuil clé des 1,48.
Il faudra toutefois rester prudents la semaine prochaine, car après que les projecteurs aient été tournés sur les faiblesses économiques des Etats-Unis, l'attention des investisseurs pourrait de nouveau se tourner vers la crise de la dette européenne, qui reste plus que jamais d'actualité, ce qui pourrait lourdement peser sur l'euro.
Car même si les investisseurs ont préférer se détourner du billet vert cette semaine, celui-ci conserve un statut de valeur refuge qui pourrait lui être salutaire, dans un contexte où les dettes des pays périphériques de la zone euro font encore peser de lourdes incertitudes sur l'évolution à moyen terme de la monnaie européenne...
D'un point de vue graphique, la tendance de l'euro reste toutefois haussière, tant en données horaires que journalières, même si la progression de la devise ralentissait nettement en fin de semaine. Au niveau des seuils importants, on pourra retenir la zone de résistance des 1,4880, ainsi que les zones de support des 1,4780, 1,47 et 1,4640.
L'euro poursuivait sa hausse cette semaine, rejoignant un plus haut datant du début du mois de décembre 2009.
L'aversion pour le dollar a en effet dominé les échanges à partir de mercredi soir, après la première conférence de presse ''post publication des taux'' de l'histoire de la Fed.
Ben Bernanke avait en effet répété que les taux américains resteront au plus bas ''pendant une période prolongée'', tout en prévenant que la reprise devrait rester modérée en 2011.
Cette intervention du président de la Fed a donné lieu à de nombreuses autres précisions peu favorables pour le dollar, et nous vous invitons à consulter notre rapport détaillé.
Dans ce contexte, la monnaie européenne a donc récolté la préférence des investisseurs, ce qui a permis à la devise de rejoindre un plus haut à 1,4882 jeudi matin.
La devise a ensuite tempéré sa hausse, compte tenu de l'ampleur de sa progression, mais restait plutôt ferme face au dollar, grâce à une actualité favorable.
On rappellera en effet que le nombre de chômeurs a rejoint au mois d'avril un plus bas datant de 1992 en Allemagne, tandis que la croissance américaine du premier trimestre se révélait inférieure aux attentes (+1,8% contre +1,9% anticipé par les économistes), et que les inscriptions hebdomadaires au chômage US s'affichaient bien supérieures aux attentes.
Dans ce contexte, les prises de bénéfices consécutives à la forte hausse de l'euro ont été réduites au strict minimum, et l'euro est parvenu à conserver le seuil clé des 1,48.
Il faudra toutefois rester prudents la semaine prochaine, car après que les projecteurs aient été tournés sur les faiblesses économiques des Etats-Unis, l'attention des investisseurs pourrait de nouveau se tourner vers la crise de la dette européenne, qui reste plus que jamais d'actualité, ce qui pourrait lourdement peser sur l'euro.
Car même si les investisseurs ont préférer se détourner du billet vert cette semaine, celui-ci conserve un statut de valeur refuge qui pourrait lui être salutaire, dans un contexte où les dettes des pays périphériques de la zone euro font encore peser de lourdes incertitudes sur l'évolution à moyen terme de la monnaie européenne...
D'un point de vue graphique, la tendance de l'euro reste toutefois haussière, tant en données horaires que journalières, même si la progression de la devise ralentissait nettement en fin de semaine. Au niveau des seuils importants, on pourra retenir la zone de résistance des 1,4880, ainsi que les zones de support des 1,4780, 1,47 et 1,4640.