Après avoir poursuivit sa hausse jusqu'en milieu de semaine, la monnaie européenne reprenait finalement le chemin de la baisse.
Cependant, une fois n'est pas coutume, les inquiétudes au sujet de la dette de la Grèce n'étaient pas les seules responsables !
On notera en effet que la chute de la devise a débuté mercredi soir, suite à la réunion mensuelle de la Fed. A l'occasion de la publication des taux US (qui restent inchangés), Ben Bernanke a en effet concédé que la reprise américaine était moins vive que prévue, tout en confirmant que le programme d'injections de liquidité QE2 ne serait pour l'instant ni prolongé, ni remplacé par un second plan.
On notera donc ici que le président de la Fed a donné deux bonnes raisons au marché de préférer le dollar, malgré ce qu'on peut penser au premier abord :
* Le fait que la reprise des Etats-Unis, première économie mondiale soit menacée fait peser un risque sur l'économie globale. Par conséquent, l'optimisme du marché décline, ce qui l'incite paradoxalement a préférer le dollar, en raison de son statut de valeur refuge
* Le fait que Ben Bernanke confirme la fin du QE2 signifie que la Fed arrêtera d'injecter des liquidités dans l'économie américaine, ce qui permettra d'arrêter de diluer la valeur du dollar, ce qui a été salué par le marché.
Et dans un contexte où le marché a par ailleurs de bonnes raisons de se détourner de l'euro, en raison de la dette grecque, les opérateurs ne se sont pas fait prier pour sanctionner la monnaie unique...
A ce propos, on notera que l'actualité fut dense cette semaine concernant ce dossier, avec des rumeurs de plus en plus insistantes concernant une nouvelle aide, et avec des discussions autour de nouvelles mesures d'austérité.
Le Parlement grec doit en effet adopter de nouvelles mesures d'économie afin de débloquer la dernière tranche de l'aide UE/FMI, et éventuellement bénéficier d'une nouvelle aide.
Cependant, selon certaines rumeurs et contrairement à ce que le Premier Ministre grec affirme, il ne serait pas certain que le Parlement finisse par adopter de nouvelles mesures d'austérité.
La grogne sociale qui sévit actuellement en Grèce rend la marge de manoeuvre du gouvernement particulièrement limité, certains spécialistes estimant même que le pays est au bord de la guerre civile.
Et même si tout semble se préparer pour un second plan d'aide, une chose est sûre : L'Allemagne et les pays nordistes de la zone euro refuseront catégoriquement toute nouvelle aide sans contreparties conséquentes !
La crise de l'euro, en grande partie dûe à la crise de la dette grecque n'est donc pas encore terminée, même si l'embellie de la semaine dernière pouvaient laisser penser le contraire !
D'un point de vue graphique, la paire EUR/USD s'inscrit toujours dans une tendance nettement baissière en données horaires. On notera toutefois qu'un support majeur peut être identifié autour de 1,4140.
Cependant, une fois n'est pas coutume, les inquiétudes au sujet de la dette de la Grèce n'étaient pas les seules responsables !
On notera en effet que la chute de la devise a débuté mercredi soir, suite à la réunion mensuelle de la Fed. A l'occasion de la publication des taux US (qui restent inchangés), Ben Bernanke a en effet concédé que la reprise américaine était moins vive que prévue, tout en confirmant que le programme d'injections de liquidité QE2 ne serait pour l'instant ni prolongé, ni remplacé par un second plan.
On notera donc ici que le président de la Fed a donné deux bonnes raisons au marché de préférer le dollar, malgré ce qu'on peut penser au premier abord :
* Le fait que la reprise des Etats-Unis, première économie mondiale soit menacée fait peser un risque sur l'économie globale. Par conséquent, l'optimisme du marché décline, ce qui l'incite paradoxalement a préférer le dollar, en raison de son statut de valeur refuge
* Le fait que Ben Bernanke confirme la fin du QE2 signifie que la Fed arrêtera d'injecter des liquidités dans l'économie américaine, ce qui permettra d'arrêter de diluer la valeur du dollar, ce qui a été salué par le marché.
Et dans un contexte où le marché a par ailleurs de bonnes raisons de se détourner de l'euro, en raison de la dette grecque, les opérateurs ne se sont pas fait prier pour sanctionner la monnaie unique...
A ce propos, on notera que l'actualité fut dense cette semaine concernant ce dossier, avec des rumeurs de plus en plus insistantes concernant une nouvelle aide, et avec des discussions autour de nouvelles mesures d'austérité.
Le Parlement grec doit en effet adopter de nouvelles mesures d'économie afin de débloquer la dernière tranche de l'aide UE/FMI, et éventuellement bénéficier d'une nouvelle aide.
Cependant, selon certaines rumeurs et contrairement à ce que le Premier Ministre grec affirme, il ne serait pas certain que le Parlement finisse par adopter de nouvelles mesures d'austérité.
La grogne sociale qui sévit actuellement en Grèce rend la marge de manoeuvre du gouvernement particulièrement limité, certains spécialistes estimant même que le pays est au bord de la guerre civile.
Et même si tout semble se préparer pour un second plan d'aide, une chose est sûre : L'Allemagne et les pays nordistes de la zone euro refuseront catégoriquement toute nouvelle aide sans contreparties conséquentes !
La crise de l'euro, en grande partie dûe à la crise de la dette grecque n'est donc pas encore terminée, même si l'embellie de la semaine dernière pouvaient laisser penser le contraire !
D'un point de vue graphique, la paire EUR/USD s'inscrit toujours dans une tendance nettement baissière en données horaires. On notera toutefois qu'un support majeur peut être identifié autour de 1,4140.