Bonjour à tous,
L'actualité était très chargée cette semaine pour la paire EUR/USD, qui progressait très fortement, pour finalement se contenter d'un bilan hebdomadaire légèrement positif à la clôture.
L'évènement central de la semaine aura sans aucun douté été la réunion de la Fed mercredi soir. On rappellera en effet que la Réserve Fédérale américaine a annoncé son programme ''QE 2'' (Quantitative Easing 2), en s'engageant à acquérir 600 milliards de dollars de Bons du Trésor américains, répartis en 75 milliards de dollars mensuels.
Cette annonce a donc fortement pénalisé le billet vert, car quand la Fed achète des Bons du Trésor, cela revient grosso modo à augmenter la masse de dollars en circulation, réduisant ainsi mécaniquement la valeur de la devise, ce que les opérateurs n'ont pas manqué de sanctionner.
Mais en même temps que de pénaliser le dollar, cette annonce semble avoir regonflé l'optimisme du marché, car après-tout, la Fed a pour premier but de soutenir l'économie américaine, première économie mondiale, ce qui ne peut que profiter à la reprise mondiale...
A l'aversion pour le dollar semble donc s'être ajouté un certain optimisme, ce qui a profité à la monnaie européenne, considérée comme une devise spéculative bien exposée à la croissance globale.
Ces annonces de la Fed avaient donc permis à l'euro d'afficher un rallye de près de 300 pips en moins de 24h, avec un plus haut à 1,4283 jeudi vers 14h.
On aurait pu penser qu'une telle hausse, reposant de surcroit sur des ''fondamentaux'' solides, remettrait l'euro sur le chemin d'une nette hausse. Plusieurs analystes avaient même envisagé une poursuite du rallye jusqu'au seuil symbolique des 1,45.... Mais s'était sans compter avec l'extrême volatilité affichée actuellement par l'euro!
La devise a en effet retracé la totalité de ses gains au cours de la seule journée de vendredi... L'actualité, peu favorable à l'euro, a en effet incité les investisseurs à sécuriser leurs bénéfices avant le weekend.
On rappellera en effet que les ventes au détail de la zone euro ont décliné pour le second mois consécutif au mois de septembre, tandis qu'à l'inverse, le rapport mensuel se le chômage US se révélait bien meilleur qu'attendu pour le mois d'octobre, avec 151.000 créations d'emplois, contre 60.000 anticipés par le consensus.
Par ailleurs, on constatait un net regain de tension au sujet de la dette de l'Irlande, au lendemain de l'annonce par le gouvernement de 6 milliards d'euros de mesures de rigueur dans le budget 2011, ce qui a également pénalisé l'euro.
Dans ce contexte, et compte tenu de la proximité de la fermeture hebdomadaire du marché, les opérateurs semblent donc avoir préféré massivement sécuriser leurs bénéfices, débouclant leurs positions acheteuses sur l'euro.
Il est donc tout à fait possible que la monnaie européenne reprenne sa hausse la semaine prochaine, d'autant plus que d'un point de vue technique, la tendance de fond reste positive, tout du moins tant que le seuil symbolique des 1,40 est conservé.
L'actualité était très chargée cette semaine pour la paire EUR/USD, qui progressait très fortement, pour finalement se contenter d'un bilan hebdomadaire légèrement positif à la clôture.
L'évènement central de la semaine aura sans aucun douté été la réunion de la Fed mercredi soir. On rappellera en effet que la Réserve Fédérale américaine a annoncé son programme ''QE 2'' (Quantitative Easing 2), en s'engageant à acquérir 600 milliards de dollars de Bons du Trésor américains, répartis en 75 milliards de dollars mensuels.
Cette annonce a donc fortement pénalisé le billet vert, car quand la Fed achète des Bons du Trésor, cela revient grosso modo à augmenter la masse de dollars en circulation, réduisant ainsi mécaniquement la valeur de la devise, ce que les opérateurs n'ont pas manqué de sanctionner.
Mais en même temps que de pénaliser le dollar, cette annonce semble avoir regonflé l'optimisme du marché, car après-tout, la Fed a pour premier but de soutenir l'économie américaine, première économie mondiale, ce qui ne peut que profiter à la reprise mondiale...
A l'aversion pour le dollar semble donc s'être ajouté un certain optimisme, ce qui a profité à la monnaie européenne, considérée comme une devise spéculative bien exposée à la croissance globale.
Ces annonces de la Fed avaient donc permis à l'euro d'afficher un rallye de près de 300 pips en moins de 24h, avec un plus haut à 1,4283 jeudi vers 14h.
On aurait pu penser qu'une telle hausse, reposant de surcroit sur des ''fondamentaux'' solides, remettrait l'euro sur le chemin d'une nette hausse. Plusieurs analystes avaient même envisagé une poursuite du rallye jusqu'au seuil symbolique des 1,45.... Mais s'était sans compter avec l'extrême volatilité affichée actuellement par l'euro!
La devise a en effet retracé la totalité de ses gains au cours de la seule journée de vendredi... L'actualité, peu favorable à l'euro, a en effet incité les investisseurs à sécuriser leurs bénéfices avant le weekend.
On rappellera en effet que les ventes au détail de la zone euro ont décliné pour le second mois consécutif au mois de septembre, tandis qu'à l'inverse, le rapport mensuel se le chômage US se révélait bien meilleur qu'attendu pour le mois d'octobre, avec 151.000 créations d'emplois, contre 60.000 anticipés par le consensus.
Par ailleurs, on constatait un net regain de tension au sujet de la dette de l'Irlande, au lendemain de l'annonce par le gouvernement de 6 milliards d'euros de mesures de rigueur dans le budget 2011, ce qui a également pénalisé l'euro.
Dans ce contexte, et compte tenu de la proximité de la fermeture hebdomadaire du marché, les opérateurs semblent donc avoir préféré massivement sécuriser leurs bénéfices, débouclant leurs positions acheteuses sur l'euro.
Il est donc tout à fait possible que la monnaie européenne reprenne sa hausse la semaine prochaine, d'autant plus que d'un point de vue technique, la tendance de fond reste positive, tout du moins tant que le seuil symbolique des 1,40 est conservé.