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Les nouvelles économiques du 16 juin 2011

  • jvalau

    Aujourd'hui, la banque centrale indienne pourrait de nouveau relever ses taux directeurs afin de contenir davantage l'inflation. En mai dernier, l'institution avait déjà porté après une hausse de 50 points de pourcentage son taux repo à 7.25%. Les analystes s'attendent cette fois-ci que la hausse du taux repo soit de 25 points de pourcentage ce qui constituerait la 10ème hausse des taux en l'espace de seize mois en Inde.

    Au niveau américain, les investisseurs surveilleront de près les nouvelles demandes hebdomadaires d'allocation chômage qui étaient la semaine dernière à 427 000, un chiffre en hausse. Sur le plan immobilier, les permis de construire sont attendus cet après-midi en léger recul à 551 000 tandis que les mises en chantier sont attendues à 523 000 contre 540 000 le mois précédent. Enfin, l'indice de la Fed de Philadelphie est prévu à 7, soit en nette progression.

    Pour finir, Jean Claude Trichet sera l'invité d'honneur ce soir du premier dîner annuel de la Fondation Sciences Po US au Mandarin Oriental à New York. Cette soirée est l'occasion de récolter des fonds sous l'égide d'un de ses plus fameux anciens élèves.
    Écrit par Bertrand Raynier - Forex.fr
  • jvalau

    LONDRES, 16 juin - Le prix des Bunds allemands s'inscrivait en hausse jeudi en début de séance européenne, quelques heures avant une adjudication espagnole qui sera considérée comme un test du sentiment des investisseurs vis-à-vis de la zone euro dans un contexte d'incertitudes concernant la Grèce.

    Vers 7h00 GMT, le future sur Bund FGBLU1 progressait d'un demi-point, à 126,43, un niveau proche de son plus haut de l'année tandis que le rendement des obligations allemandes à 10 ans, qui évolue inversement par rapport au prix, reculait de 3,5 points de base, à 2,924%.

    "L'heure tourne pour la Grèce, il n'y a pas d'unité européenne sur le sujet et il n'y a pas de consensus politique à Athènes pour mettre en oeuvre les réformes", a noté un trader.

    "Le marché ne s'était pas positionné pour une telle détérioration de la situation grecque donc la hausse (du marché obligataire) pourrait durer un moment."

    Un haut responsable européen a déclaré qu'un accord sur un deuxième plan de sauvetage de la Grèce ne pourrait pas intervenir avant la mi-juillet en raison des désaccords entre pays européens sur la manière d'impliquer le secteur privé. (voir [ID:nLDE75E1U4]).

    Si les dirigeants européens veulent impliquer le secteur privé dans un nouveau plan de soutien à la Grèce, alors la capacité du fonds de sauvetage de l'UE doit être doublée, préconise pour sa part Nout Wellink, l'un des membres du directoire de la Banque centrale européenne. [ID:nLDE75F082]

    Le Premier ministre grec George Papandréou a annoncé mercredi soir la formation d'un nouveau gouvernement, au soir d'une journée de forte mobilisation contre son nouveau plan d'austérité. [ID:nLDE75E12T]

    Les Bunds allemands bénéficiaient également de la publication mercredi de nouvelles statistiques américaines jugées décevantes, ce qui a ravivé les craintes d'un ralentissement de la croissance des Etats-Unis.

    Dans les premiers échanges, les Bourses européennes perdaient autour de 1%, accentuant ainsi leur net repli de la veille, en raison des inquiétudes entourant la Grèce. L'Espagne a prévu d'émettre jusqu'à 3,5 milliards d'euros d'obligations 2019 et 2026. Au cours des deux dernières semaines, le rendement sur les titres de dette souveraine espagnols ont fortement augmenté dans la foulée de la crispation autour de la Grèce.

    "Cette adjudication intervient dans un environnement de marché très difficile (...)", a noté Chiara Cremonesi analyste taux chez UniCredit MIB.

    (Kirsten Donovan, Benoit Van Overstraeten pour le service français)
  • jvalau

    ATHENES (Reuters) - La Grèce va se doter jeudi d'un nouveau gouvernement dont le ministère des Finances ne devrait plus être dirigé par George Papaconstantinou, mais la politique d'austérité qu'il conduisait dans le cadre de l'accord d'aide financière de l'Union européenne et du FMI restera elle inchangée.

    Au soir d'une journée de mobilisation tendue dans les rues d'Athènes contre la nouvelle cure de rigueur, le Premier ministre George Papandreou a annoncé mercredi qu'il allait remanier son gouvernement et qu'il demanderait ensuite un vote de confiance au parlement.

    Mais le chef du gouvernement socialiste, qui avait proposé sa propre démission dans la journée, a été très clair: "Je poursuivrai sur la même voie. C'est la voie du devoir", a-t-il prévenu dans une allocution télévisée.

    Pour les analystes, Papandreou devrait obtenir des députés l'adoption de ce nouveau plan de rigueur à base de hausse des prélèvements obligatoires, de baisse de la dépense publique et de privatisations. Mais le remaniement ministériel, préviennent-ils, ne calmera pas la colère de l'opinion publique.

    Athènes est tenu de s'engager sur ce nouveau plan d'austérité pour obtenir davantage d'aide financière de l'UE et du FMI et d'éviter de se mettre en défaut de remboursement de sa dette.

    Le remaniement devrait éloigner le risque de défaut, parce qu'il signifie que Papandreou a rejeté les pressions de l'opposition qui lui demandait de renégocier l'assistance financière internationale et maintient au contraire son plan de rigueur.

    "VICTIME SACRIFICIELLE"

    "Il obtiendra la confiance des députés sur son nouveau gouvernement et il est plus que probable que le plan sera adopté et que le cinquième versement (de l'aide de l'UE et du FMI) sera débloqué", estime Theodore Couloumbis, analyste au centre d'étude et de réflexion Eliamep.
    Pour ce faire, Papandreou devra vraisemblablement se débarrasser de son ministre des Finances, architecte en chef des réductions budgétaires drastiques et rejetées massivement par l'opinion mais exigées par les partenaires européens d'Athènes et le FMI dans le cadre de l'aide de 110 milliards d'euros définie au printemps 2010.

    "Il lui pourrait être nécessaire de faire de son ministre des Finances une victime sacrificielle", admet un responsable gouvernemental sous couvert d'anonymat.

    Au sein du Pasok, le parti socialiste grec, certains cadres imputent au ministre des Finances l'échec du gouvernement à respecter les objectifs attachés au plan de renflouement, à commencer par les insuffisances de la collecte des impôts et des recettes publiques.

    Lucas Papademos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), est le plus nom le plus fréquemment cité pour lui succéder. L'actuel ministre de la Défense Evangelos Venizelos, qui était chargé de la préparation des Jeux olympiques d'Athènes en 2004, et le ministre du Développement, Mihalis Chrysohoidis, font figure d'outsiders.

    George Papaconstantinou pourrait être déplacé lui, selon certains médias, à la tête du ministère des Affaires étrangères.

    D'autres ministres qui focalisent également la colère de l'opinion pourraient faire les frais de ce remaniement, ajoute ce responsable gouvernemental. Outre le chef de la diplomatie, Dimistris Droustas, seraient menacés la ministre de l'Environnement, Tina Birbili, et le ministre de la Culture et du Tourisme, Pavlos Yeroulanos.

    RETOUR AUX URNES ?

    "Il va changer Papaconstantinou, et je m'attends aussi à ce que certains de ses collègues sortent du gouvernement", confirme Costas Panagopoulos, de l'institut de sondage ALCO.

    Mais le sondeur ajoute que le Premier ministre grec aura peut-être du mal à convaincre des personnalités issues de la société civile à entrer au gouvernement. Pour Theodore Couloumbis, du think-tank Eliamep, l'initiative prise mercredi soir par Papandreou vise avant tout à cimenter le groupe socialiste à l'Assemblée. Après une défection enregistrée mardi, le Pasok ne détient plus que 155 sièges sur 300 au Parlement. Et un autre député socialiste a annoncé son intention de voter contre le plan de rigueur.

    "Certains élus socialistes pratiquaient une forme de torture chinoise en déclarant quotidiennement qu'ils ne le soutiendraient pas. Il veut vraisemblablement leur infliger une peur bleue et les prévenir que s'ils ne soutiennent pas ce futur gouvernement, il y aura des élections", analyse-t-il.

    Il n'est pas sûr cependant que la question des élections anticipées, réclamées mercredi par Antonis Samaras, dirigeant de la Nouvelle Démocratie, la principale formation de l'opposition, ne refera pas rapidement surface.

    "Cela pourrait même intervenir cet été, parce que le problème découle de la politique qui est menée, pas de la personnalité des ministres. Le peuple qui manifeste sur la place Syntagma ne se contentera pas de voir quelqu'un d'autre au ministère des Finances", pronostique Costas Panagopoulos, de l'institut de sondage ALCO.

    Henri-Pierre André pour le service français
  • jvalau

    Les propos tenus ce matin par le président français n'ont pas inversé la tendance profondément baissière de la monnaie des 17. Au début des échanges européens, l'euro valait autour de 1.4109 dollar, après avoir franchi hier, en fin de soirée, l'objectif que nous nous étions fixés à 1.4285 dollar. Notre vue négative pour aujourd'hui est toujours pleinement d'actualité avec, comme prochains objectifs les niveaux de 1.4080 puis de 1.4000. Pour qu'il y ait réellement un inversement de tendance sur le cross EURUSD, il faudrait que la paire franchisse la deuxième résistance la plus proche, à 1.4285, ce qui semble dans le contexte actuel peu probable.
    La chute de la monnaie de la zone euro est surtout le résultat d'une impossibilité à parvenir à une solution concernant le sort de la Grèce. Les ministres des Finances européens doivent, de nouveau, se réunir ce dimanche pour un sommet de deux jours afin de parvenir à un résultat concret. Sur le plan politique intérieur, la Grèce fait face à une véritable impasse puisque le Premier ministre a annoncé son intention de remanier son gouvernement en l'ouvrant à la droite, ce qui signifiera à terme la mort politique du PASOK. Un vote de confiance est prévu au Parlement prochainement. Cependant, cette tentative de gouvernement d'union nationale a très peu de chances d'aboutir étant donné que le principal parti de droite s'oppose catégoriquement aux mesures d'austérité envisagées. Une crise plus grave est donc envisageable dans les semaines à venir.
    Dans ce contexte, ce sont évidemment les valeurs refuge qui tirent leur épingle du jeu. Ainsi, dans les premiers échanges, le franc suisse continuait son renforcement face à l'euro, atteignant le niveau de 1.2044 CHF pour un euro. Le potentiel de hausse de la monnaie helvétique est encore important, sachant que la prochaine résistance de l'EURCHF se trouve à 1.2250. Des gains sont donc envisageables d'ici à la fin de semaine en achetant des francs.
    Mouvement identique pour l'EURJPY qui a beaucoup chuté hier dans la foulée des inquiétudes concernant la Grèce. Il semble plausible que la paire reste sous pression aujourd'hui ce qui devrait la conduire à évoluer dans un canal compris entre 113 yens et 116 yens. L'EURJPY devrait franchir à la baisse d'ici la fin de matinée le seuil de 114 yens. Nous conseillons de vendre à partir de 113 yens.
    Enfin, l'actualité sera dominée aujourd'hui par plusieurs indicateurs macroéconomiques américains, notamment pour le secteur de l'immobilier. Ils devraient confirmer le ralentissement de la croissance et accentuer la baisse du dollar face aux principales valeurs refuge.
    Écrit par Christopher Dembik - Forex.fr