Dans cet article nous allons parler de pouvoir d’achat et plus particulièrement en ce qui concerne le secteur de la téléphonie mobile.
Nous pouvons résumer ce marché par une équation se caractérisant par la baisse des revenus en valeur, par une forte croissance des volumes et par une baisse tendancielle des prix.
Les opérateurs sont comme pourrait-on dire « pris en ciseaux » dans une telle situation.
L’équation
Ce dont nous faisons référence en introduction est très simple à comprendre, dans un premier temps le nombre de clients à en fait augmenté (hausse des volumes) de 4,6 millions sur l’année 2012.
Il s’agit même de la première fois que le taux de pénétration dépasse la barre de 100%, c’est-à-dire que l’ensemble des foyers sont équipés d’au moins une offre de téléphonie mobile, pour être précis l’ARCEP annonce même un taux de 112% ce qui signifie que chaque foyer possède plus d’une offre mobile en moyenne, en France.
En revanche les revenus des services de téléphonie mobile n’arrêtent pas de diminuer depuis le second trimestre de l’année 2011, et ceci s’est fortement accéléré avec l’abondance des offres « low cost » qui connaissent un véritable succès.
Le problème comme vous l’aurez compris est que malgré une croissance du nombre de clients, les prix si faibles des offres mobiles ont littéralement engendré une baisse des revenus de manière conséquente.
Recréer de la valeur
Pour sortir de cette équation et faire croitre les revenus liés à ce secteur les opérateurs téléphoniques pensent à mettre en place de nouveaux services afin de faire payer plus cher légitimement aux clients le prix de leurs abonnements.
Lorsque les consommateurs sont interrogés sur ce qu’ils sont prêt à faire ou non par rapport aux offres de téléphonie mobile à l’avenir, cela laisse perplexe et laisse à penser que ce secteur pourrait être de plus en plus en difficulté dans un futur proche.
Le réseau 4G pourrait permettre aux opérateurs de procéder à une hausse des prix mais le problème est que les français répondent que s’ils devaient tailler dans leurs dépenses en vue d’une baisse de leur pouvoir d’achat dans les mois à venir, sans aucun doute ils sacrifieraient les nouvelles technologies à 52%.
Et à contrario, lorsqu’il leur est demandé à quoi consacreraient-ils leur argent si leur pouvoir d’achat viendrait à augmenter, seulement 7% d’entre eux se dirigeraient vers les nouvelles technologies.
La question subsites est donc "est-ce que la fascination de la 4G l’emportera-t-elle sur les intentions des consommateurs français ?"
