L’Australie est en pleine forme comme d’habitude et le pays confirme une fois de plus sa bonne santé économique pour l’année 2012 avec des chiffres de croissance positifs pour la 21ème année consécutive.
Une croissance perpétuelle
Cet accroissement du produit intérieur brut (PIB) sur une telle période de plus de deux décennies est une performance exceptionnelle qu’aucun autre pays riche n’a connu jusqu’à présent.
La dernière fois que l’Australie a fait face à un ralentissement de son activité économique et s’est donc retrouvée en phase de récession, ce fut en 1991.
Si l’on observe de plus près les chiffres de cette croissance, nous verrons alors que celle-ci est irrégulière, certes, mais elle est tout de même positive sur le long terme.
L’année la plus intéressante économiquement parlant, est celle de 2008, comme nous le savons, cette période a été marquée par la crise économique qui a touché l’ensemble des pays occidentaux, hormis l’Australie qui affichait une croissance de 3,8%.
Les performances de l’économie australienne la porte désormais au rang de 12ème puissance économique mondiale, contre la 13ème place qu’elle occupait depuis l’an 2000, et elle passe ainsi devant l’Espagne.
Les facteurs de dynamisme
Plusieurs éléments permettent d’expliquer ce dynamisme économique comme par exemple ;
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Les importantes demandes de matières premières des pays émergents font croitre considérablement les exportations de minéraux du pays, avec notamment de grosses quantités d’or, de charbon ou de fer qui font l'objet de ces demandes.
La Chine qui est le premier partenaire commercial de l’Australie représente 1/3 des demandes d’exportations du pays
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Les réformes dites structurelles ayant eu lieu sur l’île lors des années 80’ qui étaient strictes et basées sur une importante privatisation ainsi que la libération du marché du travail contribuent aussi à ce dynamisme.
- Enfin, la hausse des prix reste minime et est donc représentée par un faible taux d’inflation
Chacun de ces éléments est explicatif de la bonne santé économique du pays qui ne connait pas la crise, on pourrait d’ailleurs l’assimiler à une situation de plein-emploi, avec une croissance continue et un chômage frictionnel qui généralement est de faible durée.
