Affaire de cyber espionnage entre les Etats-Unis et la Chine

Actuellement nous faisons face à une situation tendue entre Pékin et Washington, il s’agit d’une affaire de cyber espionnage.
Les Etats-Unis accumulent les accusations contre les chinois surtout depuis le début de la semaine.
Une grosse quantité d’attaques informatiques à l’encontre de plusieurs entreprises américaines proviendrait d’Asie, et plus exactement de Chine, selon eux.

Les cyber-attaques

En milieu de semaine a été publié un rapport fortement accusateur par les autorités américaines.
Depuis début février, de grands sites de medias américains ont déclaré avoir été les victimes de plusieurs attaques virtuelles.
A commencer par le New-York Times qui a été la première cible des pirates informatiques, puis le WallStreet Journal, et enfin très récemment la chaine d’informations télévisée CNN international.

Il y a une dizaine de jours, le 12 février précisément, la Washington post, autre quotidien très célèbre aux USA, annonce un rapport secret de l’agence fédérale américaine du renseignement, estimant que la majorité des attaques de cyber-espionnage réalisées  au cours des dernières années avaient pour cible  des entités américaines, qui proviennentt du sol chinois.

« Mandiant » lève le voile

Washington ne souhaite pas pour autant pointer directement du doigt Pékin. C’est alors une société américaine qui va prendre son courage à deux mains et procéder aux lourdes accusations, cette entreprise spécialisée en sécurité informatique connue sous la nom de « Mandiant » se lance et rend publique un rapport dans lequel est précisé que le gouvernement chinois aurait procédé à la mise en place d’une centrale de cyber-espionnage  basée à Shanghai composée de plusieurs centaine voir même de quelques milliers de cyber-pirates professionnels .
Cette unité aurait pour mission d’espionner les agences gouvernementales, ainsi que les plus grosses firmes multinationales américaines dans le secteur technologique,

Pékin se révolte et fait remarquer aux Etats-Unis que les adresses IP d’ordinateurs ne sont en rien une preuve que la source des attaques est chinoise, puisque les pirates peuvent facilement changer leur adresse IP avec par exemple des accès VPN.

Les autorités chinoises  ainsi que le ministre des affaires étrangères chinois chargé des relations entre la Chine et les autres pays qualifient ces accusations comme étant infondées et irresponsables.