L’une des plus grosses association illicite a été dévoilée par des enquêteurs américains.
Il s’agit d’un vaste cartel qui opère dans la branche automobile, plus précisément dans les pièces détachées.
De nombreuses amendes colossales ont été infligées au Japon, aux Etats-Unis ou encore en Allemagne,
Le WallStreet Journal a publié un rapport d’enquête concernant cette affaire d’entrave à la concurrence.
L’ampleur du scandale
Cette entente illégale comprend un total de 27 entreprises complices, la majorité d’entre elles (22) sont Japonaises, elles fabriquent toutes des pièces automobiles telles que des essuie-glaces, des phares mais aussi du câblage électrique.
Ces entreprises ont dû payer plus de 750 millions de dollars en guise d’amendes et quelques employés, une dizaine, qui entre autre sont les cerveaux de cette affaire se sont vu infliger des peines de prison.
De quoi sont accusées ces entreprises ?
Dès l’an 2000, ce groupe d’entreprises concurrentes mettait en place des sortes de réunions secrètes qui se tenaient dans des restaurants pour la plupart ou encore sur des terrains de golf.
Le but de ces rendez-vous était de se mettre d’accord sur les prix de leur produits à la vente, mais surtout d’établir un partage du marché, la répartition pouvait alors se faire par marque, par modèle de véhicule ou encore par continent.
L’objectif de ces accords est bien entendu d’éviter une trop forte concurrence et donc une baisse des prix.
La chronologie de cette affaire
Le début du scandale a vu le jour en 2009, lorsqu’un équipementier basé au Canada, pris de remords, a dénoncé l’existence de ce cartel, un peu plus tard en 2010 après quelques investigations menées par les polices américaines, japonaises et allemandes, ont eu lieu des perquisitions dans les locaux des sociétés japonaises.
Suite à cela, une partie des accusés décide de coopérer dans le but de diminuer les sanctions qu’ils encourent.
En janvier 2012 les premières condamnations sont prononcées, le plus gros fabricant de pièces pour automobiles écope alors d’une amende de 470 millions de dollars.
Nous voilà maintenant à ce jour un an plus tard, l’enquête est quasiment bouclée mais les spécialistes et autorités annoncent que cette affaire leur a permis de déboucher sur des pistes qui pourraient mettre la lumière sur d'autres scandales similaires dans des secteurs d’activités voisins.
Magouille à tout les étages, c'est le propre de l'homme de vouloir toujours des-jouer le système en sa faveur.