Le président des Etats-Unis, Barack Obama, qui comme nous l’avons vu dans notre brève économique datant d’hier matin, a procédé à son traditionnel discours à Washington.
Comme nous l’avons expliqué, Obama a évoqué la taxation des américains les plus aisés ainsi que la hausse du salaire minimum.
Il a notamment remis sur le devant de la scène la sujet concernant le libre échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis.
Un potentiel énorme
Cette idée avait déjà été exposée par le passé, si cette fois le débat parvient à un résultat positif cela permettrait de donner naissance à l’une des zones de libre-échange (et donc sans droits de douanes) des plus étendue au monde.
Ces deux zones européennes et américaines comportent à l’heure actuelle près de 850 millions de consommateurs potentiels.
Un total de 480 milliards d’euros de biens a été échangé entre ces deux géants économiques sur l’année 2012.
Les deux zones font preuve d’une confiance mutuelle, chacun a investi des sommes d’argent considérables chez l’autre, à peu près équivalentes.
Les investissements américains dans l’union européenne représentent ainsi 1400 milliards d’euros, contre des investissements européens aux Etats-Unis étant eux de 1200 milliards d’euros.
Nous vous invitons à consulter l'article écrit il y a deux jours sur le blog de Forexagone dont le sujet est "la Chine: plus grosse puissance commerciale au-monde" où sont notamment traités les échanges effectués par les Etats-Unis en 2012.
Les droits de douanes: une barrière à l'échange
Les Etats-Unis font payer des taxes élevées concernant un certain type d’échanges afin de protéger les secteurs concernés, plus précisément lorsqu’il s’agit d’exporter des biens textiles, certains produits alimentaires ou encore le transport par voie maritime.
A l’inverse les pays européens préservent le secteur de l’agriculture avec les importations et exportations des organismes génétiquement modifiés (OGM) ou les volatiles tels que les poulets nettoyés à l’eau de javel, qui font polémique et étant pour le moment interdits sur le continent européen.