La France a perdu plus d’un millier d’usines depuis le début de la crise, en quatre ans,
Lorsque l’on consulte l’historique des fermetures d’entreprises, c’est en 2009 que la situation a était la pire avec 379 usines (de au moins 10 salariés) qui ont fermé leurs portes.
En 2010 un peu moins, avec 253 fermetures d’usines, en ce qui concerne l’année 2011 un progresse avec 187 fermetures comptabilisées.
Après une situation tout de même tendue mais qui avait l’air de s’améliorer, les chiffres portant sur 2012 concernant l’industrie sont libérés, et nous assistons à la réapparition du phénomène qui fait croitre les fermetures d'usines qui se comptent pour l'année à 266..
Il faut relativiser, il y a aussi eu des ouvertures d’entreprises sur cette même période, mais lorsque l’on regarde le graphique ci-joint on se rend compte que le solde de l’opération reste négatif, il y a toujours plus de fermetures que de nouvelles entreprise qui voient le jour.
L’impact sur l’emploi
Evidemment cela ne reste pas sans conséquences sur l’emploi,
ce sont plus près de 25 000 emplois qui ont été perdu l’année dernière, 120 000 durant les quatre dernières années, et plus de deux millions depuis les années 80.
Les secteurs les plus touchés
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Le secteur automobile: notamment par le fait d’importantes restructurations qu’ont connu les groupes Renault et PSA Peugeot-Citroën
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Le secteur pharmaceutique: une vague de licenciements chez Sanofi par exemple.
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Le secteur agro-alimentaire : suppressions de plusieurs milliers de postes dans les grandes surfaces.
Les secteurs qui poussent l’industrie française vers le haut
Nous ne sommes pas censés oublier pas que le premier mois de l’année 2013 est le plus mauvais constaté depuis l’existence de l’observatoire de l’emploi et de l’investissement Trendeo.
Mais toutefois d'autres secteur représentent une lumière d'espoir, comme le secteur de l’aéronautique, du luxe ou des énergies vertes qui créent chaque jour de nombreux emplois et qui restent des secteurs d’activités porteurs d’avenir.
