Le premier ministre portugais Pedro Passos Coelho, a lancé un appel à ses compatriotes l’été dernier en leur conseillant de quitter le pays pour trouver du travail à l’étranger.
Le Portugal en crise est actuellement sous tutelle de la Troïka (Commission Européenne, Banque Centrale Européenne, Fond Monétaire International) chargé de l’audit de la situation économique du pays et de l’état de ses finances publiques.
Un contexte qui n’effraie pas ces dizaines de jeunes citoyens qui ont décidé de rester au pays et de combattre la crise en créant leur entreprise.
Pour beaucoup de personnes avec la situation économique actuelle du pays et un taux de chômage qui avoisine les 16%, créer une entreprise n’est plus une simple possibilité pour s’en sortir mais est une nécessité.
Les start-up à la façon californienne et aux locaux design sont florissantes, tout est mis en œuvre afin d’oublier la morosité économique ambiante.
Beaucoup de jeunes cadres ou salariés se retrouvant au chômage ainsi que des jeunes diplômés ne trouvant pas d’emploi à la sortie des écoles, sautent le pas et créent leurs propres emplois.
Le Gouvernement Portugais et l’Union Européenne appuient aussi les jeunes qui se tournent vers l’agriculture et qui montent leur exploitation agricole.
Le retour à la terre est considéré comme une bonne voie de sortie de crise, l’agriculture est l’un des rares secteurs porteur d’avenir, en croissance dans l’économie portugaise et pourrait aider le pays à sortir des difficultés économiques qui le ronge.
Le PIB portugais a chuté de 1.7% en 2011 contrairement au secteur agricole qui à connu une croissance de +2.8%.
De plus c’est l’un des seuls domaines qui peux encore compter sur les aides publiques, les exploitants peuvent bénéficier jusqu’à 75 000€ d’aide à l’investissement de la part de l’Etat portugais et de l’Union Européenne.
Start-up ou métiers agricoles, la création d’entreprises permet d’éviter une fuite des cerveaux, sans cette opportunité qui représente une lumière d’espoir pour les jeunes portugais, beaucoup d'entre eux auraient quitté le pays.
Matt : " cosas tiene la vida : "salud, dinero y AMOR" no olvides el amor.
Quand on s'est brûlé les ailes à vouloir voler trop haut, on ne recommence pas, et la folie est de réitérer un acte en attendant un résultat différent.
Il est normal que le Portugal revienne au dernier état auquel il s'est trouvé avant de connaitre le crédit, c'est à dire le secteur primaire. Il est nécessaire de rebâtir une économie solide basée sur des fondamentaux productifs.
Après, ce qui serait souhaitable, ce serait un retour à des valeurs plus sages que celles qui ont animées les méditerranéens depuis une quinzaine d'années. S'ils pouvaient un peu plus lire Sénèque ou Epictète, ça ne leur ferait pas de mal (et à nous non plus d'ailleurs) ! ^^
Après tout de quoi a-t-on besoin pour vivre? De l'eau et du pain... Back to the basics