Le département de l’Énergie (DoE) a fait état d’une diminution des stocks de pétrole. Selon l’agence, ils ont diminué de 5,7 millions de barils à 456,49 millions pour la semaine terminée au 13 octobre. En outre, les stocks d’essence ont augmenté de 908 000 barils à 222,33 millions et les stocks de produits distillés ont progressé de 528 000 barils 134,5 millions. De son côté, la production journalière a chuté à 8,4 millions de bpj. Evidemment, cette contraction est imputable à l’ouragan Nate qui a débouché sur la fermeture de 95 % de la production offshore aux Etats-Unis (1,6 million de bpj). En somme, ces données témoignent du ralentissement de la demande.
Concernant l’OPEP, selon Fatih Birol, directeur de l’Agence internationale de l’Energie (AIE), l’organisation respecte ses engagements à hauteur de 86 %. « Leur taux de conformité est d'environ 86%, plus élevé que par le passé. Quant à savoir si ce sera toujours le cas en novembre, c'est à eux de voir », a estimé le directeur de l’AIE.
Représentation technique du contrat WTI, en D1 - Source : xStation 5
Sur le plan technique, l’actif évolue en tendance haussière en unité de temps journalière (D1). En effet, nous observons sur le graphique ci-dessus que les prix sont portés par les moyennes mobiles à 7 et 21 périodes. Toutefois, nous faisons état de velleités baissière sur l’actif car le RSI est orienté à la baisse, mais oscille toujours au-dessus de sa zone de neutralité. Dans ce contexte, nous conservons un biais acheteur sur le contrat WTI et estimons qu’il retrouvera le niveau de 52,88 $ le baril à court terme.
Kalil DJEBALI – Analyste marchés XTB France