Nul de besoin de faire une dissertation pour répondre à cette question, la réponse est évidente: L'Angleterre n'a aujourd'hui qu'un rôle mineur dans l'UE, bien que ce soit une grande puissance du globe. Aucune solidarité vis à vis des pays européens en crise, une monnaie séparée. Et de surcroît, ils se permettent de poser leur veto sur des plans qui ne les concernent qu'assez peu. L'Angleterre n'est pas rattachée à l'Europe par la terre, elle ne l'est surement pas beaucoup plus par les liens politiques.
Le Royaume-uni ne veut pas de Schengen
Et oui, comme vous l'aurez aisément constaté au cours d'un voyage, il faut montrer patte blanche pour passer la manche. Profitant de sa frontière naturelle, qui au contraire de la France, ne se trouve pas en face de pays « pauvres » aux populations très fortement migratrices, le Royaume-uni s'évite d'importants flux migratoires clandestins. L'espace Schengen, c'est une zone de libre circulation entre pays signataires, où chaque citoyen de chaque pays peut sans contrainte se déplacer. Évidemment, en acceptant Schengen, l'Angleterre aurait subit une très forte hausse de clandestins ayant traversé la France en quête d'un pays où l'emploi est abondant. Et donc, le Royaume-uni ne l'a pas signé.
La PAC anglaise ne coute pas cher
La politique agricole commune n'a pas été très bien acceptée outre manche. Depuis 1984, le Royaume-uni bénéficie de réduction sur ses contributions à la politique agricole commune. La raison, c'est que ce dernier n'y gagnait pas grand chose dans la mesure où il n'avait pas une agriculture développée.
Cette exclusivité, bien sûr ne plait pas à tous. Ce type de ristourne, c'est toute l'idéologie anglo-saxonne condensée en une mesure. L'individualisme avant tout, si on ne risque pas d'être malade, on ne contribue pas. Évidemment, ne serait ce qu'à partir de là, toute forme de solidarité ne peut s'installer entre les pays. Les faibles participations à la crise européenne, les refus des accords, et maintenant les veto, montrent tout l'intérêt que porte le Royaume-uni à l'union européenne, pourtant, l'idée part bien de là bas après la seconde guerre...
Et bien sûr: pas d'Euro
Peut être est-ce l'amour des billets au design quelque peu baroque qui pousse les anglais à refuser d'entrer dans l'euro. Mais, il semble plutôt que cela soit le souhait de conserver une politique monétaire souveraine. Assurément, lorsque on voit la gestion de la politique monétaire du Royaume-uni, on se doute bien qu'il soit normal que ce dernier ait refusé d'entrer dans l'euro.
La politique de la banque centrale européenne est claire, quoique beaucoup moins depuis un mois, son rôle est de maintenir l'inflation sous la barre des 2%, et c'est aux politiques nationales d'assurer la gestion de la croissance.
Face à cela, on remarque actuellement une inflation de 5% au Royaume-uni, un taux d'intérêt directeur de 0,5%. C'est dire à quel point les visions sont opposées, outre Manche, le levier monétaire ne manque pas d'être employé lorsqu'il faut soutenir la croissance, alors que dans la zone euro, cela demeure plus ou moins interdit.
Chacun peu en penser ce que bon lui semble, mais aujourd'hui, il est difficile de nier que le Royaume-uni se situe dans une position ambiguë vis à vis de l'Union Européenne. Le véto de David Cameron paraît totalement dénué de sens. L'Angleterre s'éloigne de plus en plus de l'Europe, peut être viendra un temps ou les liens s'effaceront durablement...
L'analyse USD/CAD a été confirmé.
EUR/USD, il y a eu une monté de 200 pips sur une analyse plutôt baissière dans les prochains jours/semaines. Elle a baissé comme tu l'avais prédit mais bon... ce n'était pas aussi précis que l'analyse usd/cad :P
Ah je regarderai quand même, j'aime bien revoir mes analyses pour voir si ça a marché ou planté :)
Yes, je suis impatient de le lire :)
Pour les réponses aux autres articles, merci c'est gentil mais ne te t'embête pas (il y a en que 2 il me semble). C'était par rapport à l'analyse "sur le moment" (genre celle d'USD/CAD), maintenant tu auras beaucoup plus de mal à répondre et moi à comprendre vue que le marché n'est plus le même.
Je suis désolé de pas répondre, je vais vérifier les anciens sujets et je t'y répondrais demain :)
La réponse à ta question est relative au cadre théorique, la réponse se trouve dans le prochain article que je poste ce soir, où je parlerai des impacts des politiques monétaires :)
@Roland : à chaque fois que tu postes une analyse je te dis "merci" ou une suite, si tu remarques. Parfois je pose des questions sur des choses qui me sont flou dans tes analyses ou juste pour demander une précision supplémentaire et d'ailleurs tu ne m'as jamais répondu ...
Une fois n'est pas coutume, j'ai lu et ne suis pas entièrement d'accord. Ma critique est à objectif de débat concernant uniquement l'article car le sujet est intéressant, pas de te critiquer pour critiquer.
Ta réponse soulève une question: Si ça marche, en quoi est-ce négatif de jouer sur la monnaie pour accroître la croissance ?
Je crois qu'on aurait du faire une communauté Européenne uniquement avec les pays du nord, les pays de l'Europe du sud et de l’est sont beaucoup trop indisciplinés.
Et ce qui ne va pas non plus ce sont les énormes différences de salaires et de fiscalité d'un pays membre à l'autre, chez moi en Belgique les grandes entreprises travaillent majoritairement avec des sous traitants Polonais ou Roumains qui coûtent la moitié d'un salarier Belge sans compter toutes les entreprises qui se délocalise vers des pays de l'Europe de l'est.
Ceci dit la CEE c'est le bordel et si on ne change rien on ira dans le mur si on y est pas déjà!!!
J'ai pas dit que c'était pas bien, je dis juste que leur position est ambigue, dans la mesure où ils sont dans l'UE mais qu'il n'y joue pas un rôle intéressant et que par ailleurs ils gênent des négociations qui ne les concernent pas... J'ai pas dit que c'était une mauvaise chose pour eux de ne pas avoir changé de monnaie, et même le contraire:
"La politique de la banque centrale européenne est claire, quoique beaucoup moins depuis un mois, son rôle est de maintenir l'inflation sous la barre des 2%, et c'est aux politiques nationales d'assurer la gestion de la croissance.
Face à cela, on remarque actuellement une inflation de 5% au Royaume-uni, un taux d'intérêt directeur de 0,5%. C'est dire à quel point les visions sont opposées, outre Manche, le levier monétaire ne manque pas d'être employé lorsqu'il faut soutenir la croissance, alors que dans la zone euro, cela demeure plus ou moins interdit."
C'est bien pour dire que la vision anglo-saxonne de la politique monétaire est différente de la vision "européenne", et donc qu'il est logique qu'il n'y soient pas...
S'il vous plait, lisez l'article avant de vous lancer dans une critique... Je ne sais pas ce qu'il y a en ce moment, mais règne un climat nauséabond où, à chaque fois que je poste, un non inscrit s'offre le luxe de critiquer sans lire correctement ce que j'ai écrit...
Oops, renegade a posté juste avant ce qui rend mon message ambigu. Traduction :
Pourquoi le Royaume uni s’embarrasserait des conneries des autres quand ils peuvent faire les leurs.
Il y a plusieurs façons d'envisager l'Europe, l'Europe de "Bruxelles" en est qu'une.
Pourquoi faire la même connerie que les autres quand on peut faire les siennes.
Ce genre d'articles encourage la pauvreté intelectuelle et les comportement moutonniers dictés par les medias du service public et autres... lisez un peu d'Histoire bon sang!!! la grande bretagne a toute les rasions du monde de rester au GBP et de ne surtout pas intégrer l'euro ou l'eurozone. Comment peut on écrire autant de futilités et de naiseries dans un si petit article. Si les lecteurs veulent de l'information, allez sur Bloomberg, Thomson Reuters, Financial Times ou le site ZeroHedge.
A bon entendeur!