JPMorgan Chase & Co, la banque d'investissement cotée au New York Stock Exchange NYSE (la bourse de NY aussi appelée WallStreet) et qui pèse plus de 2000 milliards de dollars d'actifs et engrange en moyenne un chiffre d'affaires de 100 milliards de dollars par an vient de se voir infliger une amende colossale de 920 millions de dollars après qu'une enquête fut menée sur l'affaire de "la baleine de Londres"
L'une des sources proches de l'enquête aurait confié des informations relatives à celle-ci à la très célèbre agence de presse économique et financières américaine Dow Jones Newswire, selon ces informations en question JPM aurait avoué avoir négligé un peu trop les opérations de marché liées aux dérivés de crédits sur lesquels intervenaient ses traders, ce manque de surveillance aurait donc occasionné une perte qui se chiffrerait approximativement à six milliards de dollars l'année dernière et va être puni par les autorités américaines.
Pour le moment ni les représentants de la banque, ni même les autorités compétentes que ce soit le département de justice ou le régulateurs des marchés financiers en charge de l'enquête n'ont accepté de commenter et d’officialiser publiquement ces propos.
Comme nous l'avons récemment évoqué dans notre article traitant du sort d'un trader français sur le banc des accusés, la "baleine de Londres" (London Whale) était le pseudonyme qui servait à qualifier le trader Bruno Iksil, un trader français qui opérait sur les marchés financiers pour le compte de JPMorgan dans l'une de ses entités basée au Royaume-Uni, à la City et qui s'était positionné principalement sur le marché des dérivés de crédits en investissant d'importantes sommes d'argent de manière plutôt risquée, c’est ce qui lui a valu ce fameux surnom.
L'un des autres traders français qui est mêlé à cette affaire, Julien Grout avait été inculpé par la justice américaine fin Août au même titre que leur collègue espagnol Javier Martin-Artajo.
C'est deux traders ont été moins chanceux qu'Iksil qui quant à lui semble avoir passé un accord avec la justice, en échange de sa totale coopération il obtient l'immunité et ne sera pas poursuivi, la banque JPMorgan s'en sort bien aussi par rapport aux homologues d'Iksil, puisqu'elle réglera une amende de 920 millions de dollars aux autorités américaines et britanniques, dont le montant de celle-ci a été négocié à l’amiable contre l’abandon de toute charge à son encontre pour sa négligence envers les risques pris par ses traders.
