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Quelques webinaires sur le money management

  • jvalau

  • vincfr

    J'ai regardé tous les webinaires linkés ci dessus. C'est vraiment top pour apprendre au début.

    Après, pour les outils de money management; J'en connais 2:
    1/ http://www.mataf.net/fr/tools/04-01-position-size
    2/ http://www.tribuforex.fr/Outil-Forex-Money-Management-Calcul-Montant-Position.php
    3/ http://www.fxstreet.com/forex-tools/money-management-calculator/

    (A savoir que l'outil de Mataf ne prend le bon cours spot pour la reconversion de la monnaie risqué en monnaie de base de compte)
  • Crickey

    Il y a bcp de conseils, webinaires, artciles etc.. sur le MM.

    prit tous séparement ils sont pleins de bon sens, mais koicédon et a koiçasert?

    En gros ce sont des règles de sécurité et une ligne de conduite a suivre pour s'y retrouver dans son trading, appliquer ses méthodes, et surtout éviter de tous perdre en 1 trade.

    Il faut tenir compte que ces bons principes et bonne résolutions, comme les voeux pieux de la nouvelle année, a peine prononcer on s'empresse d'y mettre des coups de canif dès qu'on les a prononcé.

    En général on en suivra quelques leçon qu'après s'etre planté 2 ou 3 fois faute de ne pas les avoir suivit. Car on sait toujours mieux que les autres. C'est comme la porte du four quand on est gosse, on te dit de ne pas y toucher car tu va te bruler, mais tu n'en tiendras compte que le jour ou tu te seras effectivement bruler les doigts.

    une fois cela fait, il faudras alors bien admettre qu'on peut se bruler :) et qu'il faudras donc respecter quelques règles. Mais lesquelles ?

    Il y auras les règles de base, celles valables pour tous. Et pis les siennes adaptées a son budget, a son type de trading etc...

    Suivre un MM ce n'est pas QUE pour éviter de perdre tous ses sous, un bon MM vous fait gagner des sous ;)

    N'oubliez jamais qu'on ne trade pas pour perdre peu, mais pour faire des gains.

    après ce prémabule je passerais détailler un peu mon MM a moi que j'ai. Il fonctionne pour moi, mais chacun pourras en prendre un bout ou pas selon son choix
  • sidermex

    Super Jvalau, le MM c'est d'une extrême importance, et on en parle jamais assez !
    Mais voila, le problème, c'est que tout les MM ne sont pas universels, quelqun qui utilise telle ou telle technique n'aura pas le même MM qu'une autre personne, tout comme chaques entreprises à un gestion financière qui lui est propre.
    Néanmoins avant de faire son propre MM il faut des bases, et celles que tu apporte sont supère !
  • Crickey

    ouaip il faut trouver son MM, mais sans hésiter a aller chercher dans celui des autres.
    Dans le MM, j'incorpore :
    - le capital
    - le montant d'un trade
    - le levier utilisé
    - quand stopper un trade
    - quand prendre ses gains.
    - le(s) objectif(s)

    Pour ma part de 3000 a 50 000 euros de capital, j'utilise, en intraday, cad trading a vue en direct, le levier 100. Je trouve qu'il est équilibré entre le trop et le trop peu.
    Souple, gérable, avec des trades de taille adaptés on peut prendre des gains journaliers conséquents et rester très loin de l'appel de marge sans avoir a couper ses trades qui sont momentanément perdant.

    Au dessus et en dessous de ce capital, j'utiliserais un levier moindre. de 25 a 50. Avec moins de 1000/2000 euros de capital, il vaut mieux je pense trader sur des micro lots. a partir de 0.1.

    Dans mon MM le montant d'un trade correspond a 1% du capital.
    Risque et prise de gains sont a mon gout ainsi équilibrés.
    Je préfère faire 2 trades de 1% qu'un trade de 2%, ainsi j'ai plus de souplesse pour la gestions des pertes et des gains. sur 2 trades j'ai toujours le choix d'en couper un pour assurer des gains ou limiter une perte potentielle et de laisser l'autre ouvert.

    Le total des trades engagés ne dépasse pas 5% du capital dans une tendance "normale" c'est a dire marquées mais avec risque de retournement temporaire ou total. Il est alors possible de supporter un fort rebond du cours qui retourneras a sa tendance plus tard. donc sans couper ses pertes et de prendre des gains substantiels.

    et au plus grand 10% dans une situation de prise de gains fiable lors d'une tendance très marquée, un fort mouvement dans un events qui a bien marché etc...
    Attention a couper ses gains en cas de fort rebond ou si la tendance s'inverse fortement, il est encore possible d'encaisser bcp de perte sans appel de marge, mais cela devient risqué, a ce point en intraday on peut se dire que nos trades sont mauvais et qu'on est plus dans la tendance en TF 5/15/30 voir 60.

    Si on trade sur plus long termes ou du genre a passer ses trades le matin a 07h00 et de venir voir le soir en rentrant du boulot a 18h00, je conseillerais un levier moindre et un montant total des trades inférieur a 3 ou 5% de son capital.

    Ca se sont des généralités, mais au départ on se pose bcp ces questions :
    - combien investir
    - quel levier
    - combien mettre sur un trade, taille des lots

    pour prendre ses gains et stopper ses pertes, se fixer ou pas des objectifs, on se pose aussi des questions. pour ma part, toujours, et cela correspond a ma façon de trader, j'ai fait des choix que j'essaierais de détailler.
  • Costa

    très très bonne initiative d'ouvrir cette discution sur le money management,
    c'est vraiment indispensable avant de se lancer réellement dans le trading, savoir ce que l'on risque et ce que nous somme pret a perdre, nous nous devons d'en etre conscient et construire en concéquence fixer ses pertes c'est assurer ses bénéfices, nombreux sont ceux qui perdent tout leur capital avec pourtant des stratégies valables qui ont un taux de réussite de plus de 50% du temps car ils ont ignoré leur money management alors que certain font des bénéfices avec des stratégies gagnantes moins de 50% du temps et cela grâce a leur MM adapté.

    ce que je conseillerais a ceux qui veulent en élaborer un,
    c'est de finaliser leur stratégie de trading, si elle est encore vague ou trop changeante et de tester sont taux de réussite sur un laps de temps assez long, laissant bien apparaître les caprices du marché, afin d'obtenir un pourcentage moyen avec lequelle on pourra adapté un MM qui colle mieux a notre manière de trader.
    par exemple: une tratégie gagnante en moyenne 40% du temps donc bien 60% du temps perdante avec un système de trade visant un gain moyen doublant la perte fixée nous somme gagnant.

    imaginons un stop loss de 10 pips avec un take profit de 20 pips

    sur 100 trades:

    60 perdu= 600 pips de perte
    40 gagné= 800 pips de gain,
    donc un profit de 200 pips.

    en adaptant le montant engagé a chaque trade nous pouvont fixer la perte maximal désiré tendis que le nombre de pips de perte peut varier selon l'endroit ou nous voulons placer notre stop loss et en gardant le même rapport de take profit au double de pips, comme dans l'exemple, on sais toujours le montant que l'on peut perdre.

    j'espère que ça pourra aider certain et attirer l'atention sur l'importance du money management, sur ce bonne nuit, bon trade et bonne année ^^
  • jvalau

    Ceci est un extrait d'un livre de François Baron sur le Chartisme.

    Le B/R:

    Il s’agit d’un élément tout à fait fondamental de tout système de trading ou d’investissement.

    Le rapport bénéfice/risque (B/R) est le rapport entre le gain escompté et le risque que vous prenez pour atteindre cet objectif. Il doit être évalué systématiquement avant toute opération.

    Si je mets mon argent sur le marché, je prends un risque qui doit être minime par rapport aux gains que j’escompte. Dans le cas contraire, il faut savoir rester à l’écart du marché.

    Ainsi, si sur une position vous attendez un bénéfice de 3% et que le risque que vous
    consentez à prendre est de 1%, votre rapport bénéfice/risque (B/R) est donc de 3. C’est un bon rapport.

    En revanche, si pour gagner 3% vous prenez le risque d’en perdre 3 également, votre B/R est à 1, est dans ce cas, je vous conseille de ne pas faire la transaction.

    En effet, si un intervenant réalise 5 opérations gagnantes sur 10 transactions (ce qui n’est pas si mal) et que son B/R est à 3,
    il sortira gagnant, car 5 positions gagnantes à 3% donneront 15% de gain contre 5 perdantes à
    1%.

    Cela donne un résultat net de 10%. Si en revanche le B/R est à 1, la marge de manoeuvre est très étroite, il n’aura rien gagné et juste enrichi son intermédiaire financier. Par ailleurs, l’expérience prouve, qu’au départ, très peu d’intervenants sont suffisamment disciplinés pour prendre leurs pertes au niveau du chiffre théorique fixé, si leur hypothèse est invalidée.

    Le pourcentage de pertes réellement réalisé est souvent plus important. Il faut par conséquent se donner une marge de manoeuvre confortable et personnellement je considère qu’un B/R de 3 est le minimum, si l’on veut durer sur le marché.

    En d’autres termes, le pourcentage moyen de vos gains doit être au moins trois fois supérieures à celui de la moyenne de vos pertes.

    Ainsi, l’un des secrets majeurs pour réussir en Bourse est de savoir calculer et limiter ses pertes en se bornant à faire uniquement les transactions, dont le rapport bénéfice/risque est avantageux.

    Tout autre pratique s’avérera périlleuse. Le calcul du pourcentage du risque concédé n’est pas un algorithme mathématique rigide. Il dépend étroitement de l’analyse technique, qui permet de définir des zones de prix stratégiques qui vont valider ou invalider les hypothèses.

    Bien sûr, ce livre vous permettra de mieux appréhender cette notion. Mais le plus important est d’essayer de vous transmettre le raisonnement qui concourt à l’élaboration d’une opération. Dans le mot raisonnement, il y a « raison » : un intervenant boursier actif doit toujours prendre des décisions raisonnées et non agir de façon impulsive.

    Ainsi, chez un intervenant confirmé en Bourse et utilisant l’analyse technique, coexistent deux personnalités : d’une part un « artiste » capable d’interpréter avec finesse les graphiques et de « sentir » le sens général du marché, et, d’autre part, un gestionnaire qui calcule et maîtrise parfaitement le risque qu’il prend à chaque opération.

    La coexistence de ces deux types de structure psychologique n’est pas naturelle pour le commun des mortels et demande un travail et une expérience spécifiques.

    Le versant « gestionnaire » de la personnalité est souvent celui qui fait le plus souvent défaut, au début d’un parcours boursier,
    mais c’est une aptitude qui s’acquiert avec le temps et l’expérience.
  • Forex88

    A cette adresse vous pourrez trouver un outil fort utile pour le money management. il tourne sous Excel : http://tourl.fr/afog
  • robjshorty

    Bonjour ,
    auriez vous un topic assez clair sur le Money Management , j'ai beau chercher et il n'y a rien de clair et de concret . Cela semble être en effet une des clefs !
    Merci.
  • Yogz

    sur mataf.fr,regardes les webinaire de romain delacretaz ils sont très très enrichissants ;)

    Enjoy!
  • robjshorty

    je t'avoue que j'ai pas trouver , peux tu m'envoyer un lien ?
    merci !
  • Yogz

    là t'as un bon tuto :
    http://www.mataf.net/fr/dossiers/money-management

    pour les vidéos c'est des webinaires,tapes sur youtube "webinaires money managment" par exemple tu devrais trouver ;)
  • jvalau

  • jahben974

    Salut,

    Tout d'abord il faut accepter de perdre de l'argent parce qu'on gagne pas à tous les coups et le money management se base sur les pertes.

    Il faut qu'on essaie de gagner un trade sur deux, soit 50% de nos trades, le principe est de gagner plus quand on a un trade gagnant et perdre peu quand on est dans le faux et pour ça on utilise le ration "risque/gain = 1/2" on pert 1 dollar et on gagne 2 dollars.

    Côté pratique
    pour un montant de 100$
    prise de position à l'achat à 1.4500
    SL = 100$ à 1.4400
    TP = 200$ à 1.4700

    Ensuite il y a le cours qui se fout de nous, il monte, il touche presque le 1.4700 et là on est tout heureux mais il redescend donc il faut y remédier pour ça c'est aussi.

    Nous avons pris position à 1.4500 et un TP à 1.4700, quand le cours monte à environs 1.4600 on déplace notre SL sur le taux où nous avons ouvert notre position, ici à 1.4500.

    Et maintenant la gestion de notre capital.
    l'idéal est d'investir 5% de notre capital sur UN trade.

    Notre capital est de 500$
    5% de 500$ = 25$
    25$ est le risque maximum de perte

    et maintenant on détermine notre SL par rapport au 25$.

    Sur EUR/USD
    il nous faut évaluer le coût du pip pour déterminer notre SL par rapport au 25$ sur les 500$ de notre capital
    sur etoro avec un effet de levier de 100 le coût du pip est de 1$

    on fait un ptit calcul simple pour déterminer le montant de notre SL, on multiplie 100 pips de perte par le coût d'un pip
    100pips x 1$ = 100$
    100$ est plus grand que notre risque de perte de 25$

    20pips x 1$ = 20$

    20$ est plus petit que notre risque de perte de 25$

    donc nous allons utiliser 20$ pour acheter notre pair EUR/USD.

    On reprend tout ce qu'on a dit depuis le début.

    EUR/USD
    capital 500$
    prise de position 1.4500 à 20$

    risque/gain = 1/2
    SL à 20$
    TP à 40$

    Et voilà j'espère vous avoir aidé.

  • Forex88

    Voici un article sur le money management avec un utilitaire a télécharger tournant sous Excel :
    http://tourl.fr/afog
  • Crickey

    Je lis souvent les conseils en MM ou une récurrente est ce principe de "si je veut 30 pips je doit mettre 10 pips en SL".

    ou j'espère "2 a 3 fois plus de gains que je ne fixe mon SL" etc...

    Si c'était si simple..... :(

    Meme avec de bons indicateurs et en ayant raison, je peut assurer que placer un trade avec une limite a 30 pips et un SL a 10 ou 15 pips c'est a coups sur ce manger plus de SL que de gains.

    Et ceci même si vous êtes dans la tendance. car a part lors de longues déferlantes après un events foudroyant le cours ne descend ou ne monte jamais en ligne droite.

    Ce conseil ne vaut et il est toujours oublié de le préciser que si vous avez prit un point d'entré quasi idéal, c'est a dire au moment meme ou le cours ne reviendras quasi pas au dessus de votre point d'entrée.

    et la il faut bcp de bol, passer des heures devant son PC a attendre le bon moment.

    si je rentre a 1.1030 et vise 1.1000 rien ne dit que entre temps le cours ne seras pas monté a 1.1050. il suffit de regarder un graphique. (hormis le fait qu'on soit entré au point idéal).

    Le SL devrait être calculé non pas sur le nombre de pips espéré, ce qui vous assure de manger du SL a longueur de temps. Mais :

    1/ sur la tendance,le risque de renversement du cours.
    2/ le fait que vous soyez proche ou pas d'un support, d'une résistance.

    En gros les chances pour votre trade d'aboutir.

    3/ le montant et le levier de votre trade
    4/ la taille de votre marge.

    Un point d'entré pourrait se trouver après une résistance qui on le suppose seras vaincu. le SL seras avant cette résistance qui risque de devenir support par la suite etc...

    la nous avons je pense une logique.
    mais ce dire : il suffit de mettre 300 pips en limite et 100 en en SL et une fois sur 2 j'aurais bon. c'est a mon sens un peu risqué.

    peut être qu'une EA pourrait tester cela sur une démo ?

    Enfin ceci dit je ne peut m'élever au statut des tradeur pro qui font ce conseil, je ne suis qu'un humble tradeur du dimanche.

    mais si il pouvait détailler un peu plus, l'idée le raisonnement semblerait plus logique.
  • jvalau

    Ceci est un extrait d'un livre de François Baron sur le Chartisme.

    L'ART DU PLACEMENT DES STOPS:

    Le placement des stops de protection est l’une des clés majeures de la réussite en Bourse. Non
    seulement ils vous éviteront la ruine, mais ils vous permettront aussi d’exploiter au maximum les tendances et de mieux contrôler vos émotions.

    Il s’agit d’un exercice parfois difficile, mais qui, une fois maîtrisé, peut permettre d’accumuler des gains importants. Placer ses stops de façon judicieuse, c’est avant tout comprendre le marché, le sentir respirer et travailler en intelligence avec lui.

    Le problème n’est pas de mettre un stop à 2 %,
    5 % ou 7 % de façon systématique et rigide ! Placer un stop à 7 %, cela veut dire que vous
    acceptez de perdre 7 % de votre capital, si d’aventure votre hypothèse de travail était invalidée.

    J’espère dans ce cas, que vous êtes capables de générer régulièrement des opérations gagnantes de plus de 15 % ou 20 % pour rendre votre système rentable, sinon fuyez, la ruine vous attend. Le stop doit être positionné sur le niveau stratégique d’invalidation de votre hypothèse.

    Il doit être défini essentiellement en fonction des paramètres techniques de la valeur et non pas uniquement en fonction de votre point d’entrée. Il doit bien sûr tenir compte impérativement du rapport bénéfice/
    risque.

    La méthode est simple mais nécessite, comme toujours en analyse technique, rigueur et discipline mais sans rigidité excessive. L’analyse technique n’est pas une science exacte : c’est une méthode rigoureuse qui se pratique avec art.



  • jvalau

    ARTICLE SUITE:

    Cette méthode s’applique au marché tendanciel et non au trading range, d’où la nécessité pour
    l’utilisateur, de reconnaître assez vite si nous sommes en tendance ou en trading range, ce qui est loin d’être évident notamment à l’initiation du mouvement.

    En effet, personne ne peut savoir à l’avance si telle ou telle cassure de support ou de résistance donnera une vraie tendance claire et
    soutenue. Or le système que j’utilise ici et que je vais tenter de vous expliciter, nécessite un marché directionnel assez fort.

    Il y a donc également de ce fait, dans cette méthode, un facteur important que certains contestent : la chance. Non pas que la Bourse soit un jeu de chance, loin de là, ce livre en est, je crois, une illustration, mais la chance dont je parle, est l’opportunité d’avoir
    effectivement, après sa prise de position, une bonne tendance claire qui se dessine. Ce n’est pas toujours le cas.

    Il y a donc dans la réussite une part de chance indiscutable qui est de trouver le marché dans une phase technique favorable. Mais a contrario, l’opportunité que nous donne le
    marché n’est pas suffisante, il faut surtout savoir l’exploiter.

    Le principe de la méthode est en fait dérivé de la définition des tendances que nous avons vue
    précédemment : le marché évolue par phases ou vagues, plus ou moins complexes. Après un
    mouvement assez directionnel fait suite un mouvement de repli, plus ou moins important, consolidation ou correction.

    Ce reflux du marché, n’entrave pas, dans l’hypothèse d’un marché tendanciel, la poursuite du mouvement initial. C’est donc simplement cela que nous allons mettre à
    profit pour tenter faire des bénéfices en laissant courir nos gains avec des risques minimes ou en tout cas limités.
  • jvalau

    ARTICLE SUITE:

    Parlons d’abord, de la tendance avérée en cours de réalisation qui est plus simple à appréhender et nous reviendrons ultérieurement sur l’initiation des positions, qui est le moment le plus délicat à mon sens.

    En effet, choisir méticuleusement son point d’entrée est d’une importance capitale, car
    c’est cela qui détermine le rapport bénéfice/risque et, par conséquent, la faisabilité de l’opération.

    Hors trouver le bon point d’entrée est plus du domaine de "l’art" alors que le point de sortie est du domaine de la discipline, et, si l’on n’est pas discipliné et bien il suffit de laisser faire automatiquement ses stops.

    En cours de tendance, le marché évolue par phases d’impulsion qui se font dans le sens de la tendance alternant avec des phases de correction, dans le sens contraire du mouvement principal. Une fois que le marché a « respiré », il devrait reprendre son mouvement initial, par une nouvelle période d’impulsion, qui, si la tendance est bien saine, devrait nous amener à un nouvel extrême.

    Règle importante : c’est la faculté à produire un nouvel extrême suite à une phase de consolidation, qui témoigne de la vitalité de la tendance.

    Autrement dit, c’est l’aptitude du marché à former un nouveau plus haut (en tendance haussière) ou un nouveau plus bas (en tendance baissière) à chaque phase d’impulsion qui va définir l’existence d’une tendance, haussière ou baissière.

    De même, les périodes de correction ou de reflux pendant lesquelles le marché se « repose » ne doivent pas, dans l’idéal, remettre en cause les acquis de la tendance. Il ne faudrait pas en conséquence observer de mouvement de reflux au-delà de l’origine de la dernière phase d’impulsion.

    Ainsi, nous pouvons énoncer le principe suivant qui est le fondement même de cette méthode de
    placement des stops. Dans un marché tendanciel, après une phase de consolidation, l’émergence d’une nouvelle phase d’impulsion sera attendue, dès que le niveau extrême de la précédente phase d’impulsion sera débordé en clôture. À
    ce moment-là seulement, et pas avant, vous serez autorisé à mettre un stop sur le niveau du point extrême atteint par la dernière phase de correction, extrême dans le sens inverse de la tendance principale.

    Ainsi, pour être plus clair, dans un marché haussier, lorsque après une phase de consolidation/correction, le mouvement de hausse se reprend et déborde en clôture le plus haut précédent, vous êtes dans une nouvelle phase d’impulsion et le point le plus bas de la période de correction précédente sert de niveau de support, sous lequel vous mettrez votre stop.

    Ce stop ne devra pas être déplacé tant qu’une nouvelle phase d’impulsion (dépassement
    du dernier plus haut en clôture) ne se sera pas produite.
    Dans une tendance baissière, les impulsions se font à la baisse et les corrections sont haussières. À l’issue d’une correction haussière, si une nouvelle vague baissière apparaît et déborde en clôture le plus bas de la précédente vague de baisse, vous êtes autorisés à mettre un stop, juste au-dessus du plus haut atteint par la vague de correction haussière immédiatement précédente. Et ainsi de suite.

    Vous comprendrez par conséquent, que dès que votre stop peut enfin être positionné au-dessus de votre prix d’achat (à la hausse) ou en dessous de votre prix de vente (à la baisse), vous ne risquez plus rien, sauf, si vous aviez la mauvaise idée d’aller déplacer votre stop en séance, ce qui arrive en pratique. Retenez bien ce commandement : « Tu ne déplaceras point tes stops en cours de séance » (dans le cadre de l’utilisation de graphiques quotidiens).

    Par habitude, je ne place pas le stop juste sur l’extrême mais un peu au-delà, soit un peu plus bas sous un chiffre rond pour le stop vente ou un peu plus haut au-dessus d’un chiffre rond, pour le stop de rachat de short.
    Cette méthode s’applique essentiellement en gestion daily sur plusieurs semaines, mais peut être exploitée et optimisée en swing trading avec des courbes intraday.

    Dans ce cas, les clôtures à considérer sont celles correspondant à l’unité de temps choisie. Par exemple, pour un graphique intraday en 60 minutes, on prendra en compte les clôtures horaires. Cependant, sur des unités de temps trop courtes, elle peut être mise en défaut du fait d’une plus grande volatilité.
  • jvalau

    ARTICLE SUITE:

    En ce qui concerne l’initiation de la position et le point d’entrée, pour un achat, le stop doit être positionné sous le niveau de support le plus récent. Pour une vente ; il doit l’être au-dessus du niveau de la résistance la plus récente. Les cas de figures sont nombreux et variés, au moins autant que le nombre de figures chartistes que nous allons voir dans ce livre.

    Bien sûr, l’expérience joue beaucoup et vous comprenez que les chiffres « automatiques » du type 3 % ou 5 % ne peuvent en aucun cas s’adapter de façon standard. Le choix doit se faire au cas par cas.

    Ce niveau dépend de la configuration technique et bien sûr du gain potentiel escompté dans le cadre plus global du money management. Si le stop initial est trop éloigné de votre point d’entrée, peut-être faudra-t-il revoir votre position. En fait, avec l’expérience et à ses dépens, on apprend que plus le stop est
    proche de son point d’entrée, mieux cela vaut.

    Finalement, on revient sur l’erreur que l’on
    commet souvent au début, qui est de calculer son stop par rapport à son point d’entrée sans se soucier de la pertinence technique de ce choix. À la longue, on comprend qu’il faut au contraire concevoir une opération que si le stop à positionner permet une prise de risque minimale.

    Autrement dit, votre stop initial doit dépendre du marché et de la configuration technique de la valeur et non pas uniquement de votre point d’entrée. Si votre stop est trop éloigné, le risque de perte est trop important et le marché finira par avoir raison de votre capital.

    Il faut donc concevoir le trade en fonction du stop que l’on va pouvoir mettre à moindre risque et non faire l’inverse. Il faut d’abord se préoccuper de son risque de perte et ne pas se laisser aveugler par l’espérance d’un gain mirifique.

    La règle numéro un en Bourse doit être à mon sens : « en priorité ne pas perdre. » Ainsi, cette question très fréquemment posée – « j’ai acheté ou vendu telle action à tel niveau, où dois-je mettre mon stop ? » – n’est pas la bonne question.

    Il faut d’abord se poser les questions suivantes avant toute opération : Pourquoi est-ce que je prends cette position et quel risque j’encours ? Où se trouve le point d’invalidation de mon hypothèse si je suis
    à contresens ? Quel est le gain que j’escompte sur cette position ? Et finalement, est-ce que le risque de perte que je prends est bien contrebalancé par le potentiel de gain ? Et donc, est-ce que mon rapport bénéfice sur risque est suffisamment avantageux pour que je risque mon capital ?

    Dans le cas contraire, il faut avoir la sagesse de ne pas faire la transaction parce que, sur des dizaines ou centaines d’opérations, le marché finira par l’emporter et aura raison de votre portefeuille.

    L’aptitude à choisir méticuleusement ses points d’entrée pour un risque minimum et un gain
    maximal, participe grandement à la réussite, et en tout cas à la longévité sur les marchés.