La banque JP Morgan s’apprêterait à ouvrir son portefeuille pour faire oublier son implication dans la crise des subprimes, selon le quotidien économique et financier britannique, le Financial Times, la banque d’investissement multinationale américaine aurait proposé une somme d'argent de 11 milliards de dollars afin de solder une série de poursuites judiciaires à son encontre.
Un responsable de la crise financière
Il est reproché à la banque d’avoir vendu bien avant 2007 des produits financiers adossés à des crédits immobiliers de mauvaise qualité, ce que l’on appelle les créances douteuses il s’agit des fameux subprimes à l’origine de la crise financière.
Les poursuites contre JP Morgan proviennent de plusieurs plaignants comme le ministère du logement américain, mais également de celui de la justice ainsi que du procureur général de la ville de New-York.
Ces accusateurs pourraient oublier définitivement leurs enquêtes contre la banque américaine s’ils acceptent le marché proposé par JP Morgan s’accompagnant du versement des 11 milliards de dollars. Pour le moment rien n’est joué puisque la justice souhaite en échange que l’établissement bancaire reconnaisse sa culpabilité, ce qui est une chose très rare dans le système judiciaire américain dans le cas d’un accord à l’amiable.
D'autres différents avec la justice
De toute manière même si un accord est signé, le groupe JPM n’en aurait pas terminé avec la justice car il faut savoir qu’il a d’autres ennuies avec elle, il est soupçonné et impliqué dans d’autres affaires délicates, à titre d’exemple la semaine dernière il a accepté de payer une amende de 920 millions de dollars dans l’affaire de la baleine de Londres quant à son manque de contrôle des risques internes, le groupe est aussi accusé d’un autre litige lié à la tromperie sur facturation de cartes bancaires de ses clients, une enquête sur la manipulation des marchés de l’énergie est aussi en cours en Californie sans oublier son rôle dans la manipulation du taux interbancaire Libor. Autant de contentieux qui ternissent l’image de JP Morgan, la plus grande banque des Etats-Unis en termes d’actifs.
